Braquage chez Chopard en 2016: trois hommes mis en examen et écroués

Devant la bijouterie Chopard, place Vendôme à Paris, le 1er mars 2016 - MATTHIEU ALEXANDRE, AFP/Archives
Trois hommes ont été mis en examen et écroués samedi dans l'enquête sur le braquage de la bijouterie Chopard place Vendôme à Paris en mars 2016, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Les trois suspects, interpellés mercredi, ont tous été mis en examen par un juge d'instruction parisien pour vol avec arme en bande organisée, ainsi que pour recel et blanchiment en bande organisée, de ce fait passible de la cour d'assises, et pour association de malfaiteurs, a précisé cette source. Ils ont été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet de Paris.
Six millions d'euros de butin
Le 1er mars 2016, deux personnes avaient braqué à la mi-journée la bijouterie, exhibant un pistolet automatique et une grenade. Ils étaient repartis à pied, emportant un butin estimé à six millions d'euros.
Mercredi, la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire de Paris et le groupe d'intervention régional de Seine-Saint-Denis (GIR 93) avaient interpellé trois autres suspects en Seine-Saint-Denis et dans le Calvados.
Le second braqueur incarcéré en Suisse
L'un d'entre eux, âgé de 60 ans et déjà connu des services de police pour des braquages de bijouterie, est soupçonné d'être un des deux braqueurs, selon une source policière. Un autre des suspects, âgé de 47 ans, "était en possession de bijoux de chez Chopard : quatre pierres desserties", a précisé cette source. Selon cette même source, la plus grosse partie des bijoux a déjà été revendue. Le troisième mis en examen a 46 ans.
Par ailleurs, un homme soupçonné d'être le second braqueur est actuellement incarcéré en Suisse, où il a été arrêté pour un autre braquage en février, selon une source policière. En décembre 2015, une autre boutique Chopard de Paris, située à deux pas de l'Elysée, avait été braquée pour un butin estimé à un million d'euros. Huit personnes ont été mises en examen en juillet dans cette affaire.