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Police-Justice

Alsace: un violeur récidiviste qui avait sévi après une évasion condamné à perpétuité

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Photo d'illustration - Kenzo Tribouillard - AFP

L'homme a reconnu avoir agressé un septuagénaire à la hache et violé une promeneuse après son évasion de la prison de Toul, en Meurthe-et-Moselle, en 2015.

Un homme a été condamné jeudi en appel à Colmar à la réclusion criminelle à perpétuité pour deux tentatives de meurtre et un viol commis pendant une évasion lors d'une permission de sortie, en 2015, a-t-on appris auprès de son avocat.

La cour d'assises du Haut-Rhin a assorti la condamnation de Nicolas Weiss d'une peine de sûreté de 22 ans, soit la même peine que celle prononcée un an plus tôt en première instance par la cour d'assises du Bas-Rhin, a indiqué à l'AFP son avocat Me Dominique Bergmann.

Alors qu'il avait nié les faits qui lui étaient reprochés en première instance, cet homme d'une trentaine d'années a cette fois-ci reconnu les faits.

"Il a dit qu'il s'était libéré d'un poids et a demandé pardon aux victimes", selon Me Bergmann.

Agression à la hache et viol

Nicolas Weiss, qui fait partie d'une communauté de tziganes sédentarisés en forêt de Haguenau (Bas-Rhin), était jugé en appel pour l'agression à la hache d'un promeneur de 70 ans en septembre 2015 dans cette forêt.

Il comparaissait également pour le viol quelques jours plus tard d'une femme de 40 ans qui promenait son chien en forêt à Mertzwiller, près de Haguenau. Cette personne avait été grièvement blessée de plusieurs coups de couteau.

Des actes commis pendant une évasion

A cette époque, Nicolas Weiss purgeait une peine de 12 ans de réclusion criminelle, prononcée en avril 2009 par les assises du Bas-Rhin pour le viol d'une adolescente de 15 ans, commis en juillet 2006. Sa peine courait jusqu'à fin 2018.

Il s'était évadé le 26 août 2015 de la prison de Toul (Meurthe-et-Moselle), après une permission de sortie de trois jours, accordée par un juge d'application des peines de Nancy.

Me Bergmann a annoncé que son client se pourvoirait en Cassation. "Ce n'est pas parce que l'on plaide coupable que l'on accepte le fait que l'on soit dans une condamnation extrême", a-t-il expliqué, déplorant un "verdict très sévère".

Juliette Mitoyen avec AFP