Affaire Kulik: les conditions de remise en liberté de Bardon examinées

Des gendarmes escortent Willy Bardon, le 18 Janvier 2013, à Amiens, lors de sa mise en examen. - -
La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Amiens a ordonné un supplément d'enquête "pour examiner les conditions de la remise en liberté" sous bracelet électronique de Willy Bardon, seul mis en examen dans l'affaire Kulik, a-t-on appris mardi de la cour d'appel.
"La cour a décidé un renvoi au 18 avril pour vérifier les conditions dans lesquelles il pourrait être mis en liberté sous surveillance électronique", a déclaré la cour d'appel à propos de Willy Bardon, seul mis en examen pour le meurtre et le viol d'Elodie Kulik dans la Somme, en 2002.
"Susceptible de sortir" le 18 avril, selon son avocat
La cour d'appel d'Amiens a "fait droit à la demande" de remise en liberté de Willy Bardon, avait indiqué auparavant l'un de ses avocats, Me Stéphane Daquo. Une "enquête" du service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) devra être menée d'ici au 18 avril pour préciser les conditions de la libération de Willy Bardon, avait-il ajouté.
"On n'avait pas de certificat d'hébergement", a souligné Me Daquo, qui a expliqué que cette enquête avait pour but de déterminer "où (Willy Bardon) va habiter exactement et dans quelles conditions". C'est donc le 18 avril que Willy Bardon "serait susceptible de sortir", selon son avocat, qui a exprimé une "énorme satisfaction pour (l'autre avocat) Me Lafarge et moi-même".
La cour d'appel a cependant estimé qu'il s'agissait d'une "interprétation trop hâtive" de la part de l'avocat: "Si les conditions ne sont pas réunies, elle (la cour d'appel) peut décider de le garder".