Affaire Joël Guerriau: la députée Sandrine Josso souffre de stress post-traumatique

Un peu plus d'un mois après le dîner qui a tout fait basculer, la députée Modem se confie. Sandrine Josso s'est exprimée, ce mardi 19 décembre, dans les colonnes de Ouest-France sur les répercussions, sur sa santé mentale, de la soirée du 14 novembre.
L'élue accuse son ancien ami, le sénateur Joël Guerriau, de l'avoir drogué à son insu, à l'occasion d'un dîner à son domicile parisien du 6e arrondissement, dans le but de l'agresser sexuellement. Il a depuis été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
La députée de la 7e circonscription de Loire-Atlantique explique, dans les colonnes du journal local, souffrir de stress post-traumatique depuis cette soirée de novembre.
"Je tremble, j’ai des trous de mémoire, des crises d’angoisse", énumère Sandrine Josso.
Un "mi-temps thérapeutique" pour se reconstruire
Une situation qui l'a éloignée des bancs de l'Assemblée nationale. "Je ne pouvais pas y aller", déplore celle qui exerce à présent en "mi-temps thérapeutique". "Les réunions en public? J’ai assisté, pour la première fois, à une cérémonie de vœux, vendredi", détaille-t-elle. Ce mardi, la députée retourne à l’Assemblée nationale, une première depuis la soirée du 14 novembre.
Après cet événement traumatisant, l'élue annonce également endosser une nouvelle mission, celle de marraine de l'association "M’endors pas : stop à la soumission chimique", fondée par Caroline Darian, et espère pouvoir conduire une mission parlementaire sur le sujet prochainement.
"Moi, je suis entourée. Je me reconstruis à mon rythme", ce qui n'est pas toujours le cas des personnes seules, déplore-t-elle, appelant à "une meilleure prise en charge" des victimes de soumission chimique.