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Police-Justice

Accident de Pierre Palmade: deux des blessés encore en réanimation selon l'avocat de la famille

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Me Mourad Battikh, avocat de la famille des victimes de l'accident dans lequel est impliqué l'humoriste et comédien Pierre Palmade, a tenu une conférence de presse ce mardi, quatre jours après les faits.

Des victimes toujours en soins intensifs. Me Mourad Battikh, avocat de la famille des victimes de l'accident impliquant Pierre Palmade, a tenu une conférence de presse ce mardi, quatre jours après les faits. Il a notamment donné des nouvelles de l'état de santé des passagers du véhicule percuté par celui du comédien.

Le conducteur et l'enfant toujours en réanimation

"Le conducteur a 38 ans, il est père d'un enfant de 8 ans, d'un enfant de 6 ans - qui était le passager arrière - et d'un bébé de sept mois", a indiqué l'avocat avant de préciser son état de santé.

"À l'heure où l'on parle, il est, à ma connaissance encore en réanimation tout comme son fils de 6 ans qui est encore en réanimation", a déclaré Me Mourad Battikh.

"Il a subi entre cinq et six opérations pendant ces dernières 72 heures. Quant à l'enfant, il aurait la mâchoire fracturée et serait défiguré", a encore précisé l'avocat de la famille des blessés.

La passagère "dévastée" par la perte de son bébé

Concernant la passagère âgée de 27 ans et enceinte de sept mois au moment de l'accident, son pronostic vital n'est plus engagé, mais elle a perdu son bébé à naître à la suite. "C'était son premier enfant à naître, c'était une fille qui allait voir le jour", a fait savoir Mourad Battikh.

L'avocat a parlé devant les journalistes présents à la conférence de presse d'une femme "dévastée, parfaitement effondrée par ce qui lui est arrivé".

L'avocat de la famille des victimes indique qu'"une expertise aura lieu pour déterminer si le bébé est né vivant" après l'accident impliquant Pierre Palmade. "Nous attendons les rapports d'autopsie et les retours d'expertise", a-t-il enfin ajouté.

Une enquête est en cours pour homicide involontaire et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois, par conducteur sous l’emprise de stupéfiants. Mais celle-ci pourrait être requalifiée en fonction des conclusions de l'expertise.

Enfin, l'avocat a souligné que les victimes de l'accident, face à la médiatisation de celui-ci, "souhaitent garder l'anonymat".

Hugues Garnier Journaliste BFMTV