Succès populaire pour 'La Ferme s'invite' à Poitiers, 40.000 visiteurs au rendez-vous

Des visiteurs passent devant des vaches limousines lors du Salon international de l'agriculture 2024 (image d'illustration) - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Des animaux de la ferme et des enfants émerveillés, le combo gagnant de la "mignonnitude" à l'état brut. Les organisateurs de l'événement "La Ferme s'invite" sont particulièrement bien placés pour le savoir, eux qui mettent en présence le monde agricole et le grand public depuis 1972 à Poitiers.
Nul doute que ceux ayant connu la première édition il y a un peu plus de 50 ans y reviennent depuis, avec leurs enfants voire leurs petits-enfants. Véritable déclinaison du Salon de l'agriculture à l'échelle du département de la Vienne, l'événement a donc à nouveau fait la preuve de sa popularité à l'occasion de cette édition 2024 à laquelle ont pris part pas moins de 40 000 visiteurs.
Quand la ferme rapproche les générations
Sur place pendant ce long week-end de trois jours, France Bleu a tendu le micro à plusieurs familles venues assister aux démonstrations de tonte de moutons, aux dressages de chevaux ou encore aux concours d'animaux. Paul, 5 ans, a pu grâce à "La Ferme s'invite", surmonter sa peur des taureaux: "En fait, ça m'impressionnait, les cornes. Maintenant que je les ai vues, j'ai plus peur!"
Les filles de Wahid et Nadia, quant à elles, sont tombées en arrêt devant les chevaux "parce qu'ils sont mignons", tandis que leurs parents semblent plus intéressés par les montagnes de fromages à deux pas d'ici: "On déguste, on mange, on est content d'avoir tout ça dans notre assiette, mais c'est au prix du travail des agriculteurs, de leurs sacrifices parfois" explique Nadia. Il faut dire que les organisateurs ont à cœur de mettre en lumière les travailleurs de la terre, ainsi qu'en témoigne le président de l'association "La Ferme s'invite", Michel Caillé: "Les agriculteurs sont contents de se retrouver ensemble. C'est une belle parenthèse pour eux, même si la vie est difficile. C'est bon pour le mental de pouvoir échanger" conclut-il.