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Spectacle de son et lumière à Notre-Dame: un déficit de 150.000 euros à combler

Spectacle de son et lumière sur la façade de la cathédrale Notre-Dame de Paris, à l'occasion de la commémoration de l'Armistice, le 11 novembre 2017

Spectacle de son et lumière sur la façade de la cathédrale Notre-Dame de Paris, à l'occasion de la commémoration de l'Armistice, le 11 novembre 2017 - FRANCOIS GUILLOT / AFP

Les organisateurs du spectacle gratuit de son et lumière début novembre à Notre-Dame avaient prévu un don de trois euros par spectateur. Mais ils accusent aujourd'hui un déficit de 150.000 euros.

Ils comptaient sur la générosité des visiteurs pour financer le spectacle. Mais déception pour les organisateurs du grand show de son et lumière projeté début novembre sur la façade de de Notre-Dame de Paris. Malgré un succès retentissant, avec pas moins de 80.000 spectateurs comptabilisés en quatre jours, l’association Lux Fiat, responsable des animations culturelles autour de la cathédrale, annonce un déficit de 150.000 euros, rapporte Le Parisien.

"Nous avons eu 80 000 spectateurs au total. Mais les gens qui sont venus n’ont même pas donné 1 euro par personne à la quête alors que nous avions misé sur 3 euros", explique le président de l'association, Arnaud Bouthéon, au quotidien. Nous avons sans doute été trop naïfs. Nous avons voulu faire un spectacle populaire et gratuit. (...) Mais sans être trop racoleurs, nous aurions clairement dû annoncer que le coût de revient par spectateur était de 3 euros", ajoute-t-il.

Une "déception", reconnaît Monseigneur Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale, qui rappelle que les factures doivent désormais être réglées. Pour combler le déficit, les responsables du lieu de culte s'apprêtent à solliciter l'ensemble des personnes qui se sont inscrites pour assister au spectacle, afin de leur demander une petite contribution.

"Nous allons clairement leur demander de nous aider financièrement. L’idéal serait qu’ils participent entre 3 et 10 euros avant le 31 décembre, afin qu’ils puissent bénéficier du reçu de la déduction fiscale de 66%", précise la direction au Parisien.

Malgré ce loupé, Monseigneur Chauvet prépare déjà une deuxième édition du spectacle pour l'année prochaine, avec cette fois-ci, le déploiement d'une campagne de crowdfunding et une participation obligatoire dès l'inscription.
Mélanie Rostagnat