"Adolescence": les producteurs de la mini-série réfléchissent à "un autre chapitre"

Une scène de la mini-série de Netflix "Adolescence" - Netflix
Bientôt une saison 2 d'Adolescence? Alors que la mini-série vient d'intégrer le top 5 des séries les plus vues de l’histoire de Netflix, ses producteurs révèlent dans une interview accordée à la revue spécialisée Deadline qu'ils réfléchissent à une suite.
Dede Gardner et Jeremy Kleiner, présidents de Plan B, la société de production de Brad Pitt, qui a produit Adolescence, ont révélé avoir débuté des discussions avec le réalisateur de la mini-série, Philip Barantini, pour envisager la suite.
Dede Gardner et Jeremy Kleiner ont indiqué vouloir "un autre chapitre" dont l'ambition serait d'"élargir le cadre (de l'histoire) tout en restant fidèle à l'ADN (des premiers épisodes) sans pour autant être répétitif".
Une anthologie?
Dede Gardner et Jeremy Kleiner n'ont pas donné davantage d'informations. Mais leur déclaration laisse entendre qu'ils pourraient développer la suite d'Adolescence sous la forme d'une anthologie, avec une histoire différente à chaque saison.
Mediawan, société française qui détient Plan B, a annoncé ce mercredi 9 avril qu'Adolescence avait dépassé les 114 millions de vues depuis sa mise en ligne le mois dernier.
La mini-série, qui s'est imposée en tête du classement des séries les plus vues de 68 pays, retrace l'histoire de Jamie, adolescent de 13 ans accusé du meurtre d'une de ses camarade de classe.
Débat de société
La série, composée de quatre épisodes de près d'une heure, tous filmés en plan-séquence, aborde le sujet des influences toxiques et misogynes auxquelles sont exposés les jeunes en ligne et suscite un débat de société au Royaume-Uni.
"Nous n'avions pas pensé une seule seconde que (la série) aurait un tel impact", a dit sur la BBC Stephen Graham, le créateur d'Adolescence. L'idée lui est venue après deux meurtres d'adolescentes, commis en l'espace de quelques semaines par des adolescents.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé la semaine dernière la diffusion dans les collèges et lycées de la série. "Nous devons nous attaquer aux problèmes soulevés par cette série révolutionnaire", a-t-il également indiqué.