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Nicola Sirkis fête les 40 ans d'Indochine: "On ne donnait pas cher de notre peau, au début"

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Le chanteur revient pour BFMTV sur les premiers pas du groupe, à une époque où les critiques assassines ne pariaient pas sur leur succès.

Les festivités ont démarré. Indochine, qui fêtera ses 40 ans d'existence l'an prochain, célèbre déjà cet anniversaire avec la sortie d'un best-of ce vendredi. Pour l'occasion, le chanteur Nicola Sirkis s'est confié à BFMTV. Il évoque les débuts du groupes, à l'aube des années 1980, quand peu de monde croyait à leur succès:

"On a commencé dans l'inconscience la plus totale, on avait à peine 20 ans", se rappelle-t-il. "On est rentrés directement dans un monde d'adultes, mais le monde d'adultes qui brise un peu les rêves de cette jeunesse. Qui dit: 'Le nom ça ne marchera jamais, ne faites pas cette musique-là, essayez de faire ci...' On ne misait pas cher de notre peau au début". Et d'ajouter, en riant: "Ni après".

"Une énergie punk"

Par son exceptionnelle longévité, le groupe de rock a donné tort aux critiques pessimistes. Sans doute parce que dès leurs débuts, ils ont montré qu'ils "en voulaient", comme le relate le chanteur en racontant son tout premier concert:

"C'était le 29 septembre 1981 au Rose Bonbon. C'était le club rock de Paris, sous l'Olympia. Je venais de me faire réformer, j'étais incorporé à l'armée et j'avais invité tous les infirmiers de la caserne qui m'avaient aidé à me faire réformer dans des conditions stupéfiantes (...) On a eu un rappel, on avait une énergie punk et on en voulait."

Outre la sortie d'une première compilation ce vendredi, Singles Collection 2001-2021, le groupe prévoit un deuxième best-of retraçant leurs deux premières décennies de tubes le 27 novembre prochain. Ils ont également dévoilé un titre inédit, Nos célébrations, et une tournée est prévue.

https://twitter.com/b_pierret Benjamin Pierret Journaliste culture et people BFMTV