Greta Thunberg en couverture du premier numéro de "Vogue Scandinavia"

Greta Thunberg en couverture de "Vogue Scandinavia" - Vogue Scandinavia
L'activiste Greta Thunberg, 18 ans ans, est la star du tout premier numéro de Vogue Scandinavia, nouvelle édition de la célèbre revue de mode. La couverture, réalisée par le duo de photographes Alexandrov Klum, met en scène l'adolescente dans une forêt non loin de Stockholm, assise aux côtés d'un cheval, et vêtue d'un trench-coat upcyclé. Le mot d'ordre de ce nouveau magazine? L'avenir de la planète avant tout.
"Pour ce premier numéro, je suis incroyablement fière de la présence de Greta Thunberg en couverture", a écrit la rédactrice en chef du magazine, Martina Bonnier, dans une note d'intention. "Non seulement elle est une figure scandinave singulière et un moteur du changement, mais elle incarne aussi l’amour de la nature, la recherche de la durabilité et l’intrépidité, qui sont au cœur de notre vision".
Une mise en garde contre la fast-fashion
Dans l'entretien qui accompagne le shooting photo, Greta Thunberg dénonce l'impact écologique et humain de l'industrie de la mode, et les méfaits de la fast-fashion (la mode "rapide", produite en masse et qui se renouvelle vite, vendue à bas coût, et de mauvaise qualité).
"L’industrie de la mode contribue énormément à l’urgence climatique et écologique, sans parler de son impact sur les innombrables travailleurs et les communautés qui sont exploités dans le monde entier afin que certains puissent profiter de la fast-fashion, que beaucoup considèrent comme jetables", rappelle la militante.
"Beaucoup donnent l’impression que l’industrie de la mode commence à prendre ses responsabilités, dépensant des sommes fantastiques pour des campagnes qui se présentent comme 'durables', 'éthiques', 'vertes', ou 'équitables'. Mais soyons clairs: c'est très souvent du pure greenwashing", ajoute-t-elle.
"On ne peut pas produire de la mode en masse ou consommer de façon durable comme le monde est façonné aujourd’hui. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles nous avns besoin que le système change".