Fermetures des cinémas: après Pierre Niney, Jean Dujardin interpelle Roselyne Bachelot

Jean Dujardin en 2017 aux Césars - Bertrand Guay - AFP
Jean Dujardin monte au créneau et dénonce l'inaction de Roselyne Bachelot pour les milieux artistiques, près de quatre mois après la fermeture des salles de cinéma et de théâtre. Le comédien, qui sera bientôt à l'affiche d'un nouveau OSS 117, a publié ce mardi sur Instagram la photo d'une personne regardant un film dans un avion.
Sur l'écran, un message s'inscrit: "Merci d'attendre." En légende, Jean Dujardin se contente d'écrire "Spectacle assis #cinéma" en taguant la ministre. Dans un précédent message, la star avait déjà mis en parallèle la fermeture des salles et les transports en commun bondés.
Son message fait écho à celui de Pierre Niney, qui avait interpellé la ministre de la Culture ainsi que Emmanuel Macron le 7 février dernier: "100 jours sans aucun musée, Mais avec tous les lieux de cultes / 100 jours sans aucun cinéma, Mais avec tous les grands magasins / 100 jours sans aucun théâtre, Mais avec tous les avions où l’on mange en même temps... 100 jours d’incompréhension..."
"On fait des sacrifices"
"J'entends la frustration des artistes", avait répondu le 8 février sur BFMTV Roselyne Bachelot, avant de poursuivre:
"Il y a peut-être un chiffre qui manque dans l'interpellation que me fait Pierre Niney: 80.000 morts par le coronavirus, des centaines de milliers de personnes avec des séquelles extrêmement dures, ces personnes qui ne retrouveront jamais une vie normale (...) C'est ce qui est difficile à gérer: tenir compte des contraintes sanitaires et faire en sorte que les activités culturelles continuent de la meilleure façon."
"Il faut permettre aux mères et aux pères de famille de vivre normalement (...) Pour beaucoup de Français, la fréquentation des lieux culturels n'est pas une quotidienneté", avait également ajouté Roselyne Bachelot, avant de conclure: "La culture est essentielle, mais la culture elle vit, elle vit aussi d'une autre façon. On vit une période difficile. Bien sûr, on fait des sacrifices."