Yvelines: la voiture d'une victime de violences conjugales incendié, son beau-frère interpellé

Un véhicule de police (Image d'illustration) - AFP
Plusieurs membres d'une même famille interpellés après des violences conjugales. Samedi 22 juillet à Limay (Yvelines), une femme, âgée de 28 ans, a déclaré aux policiers avoir a été frappée par son conjoint puis par sa belle-soeur lorsqu’elle a tenté de prendre la fuite. Ces derniers ont été placés en garde à vue, a appris BFM Paris Ile-de-France de source policière.
Insultée alors qu'elle était hospitalisée
Plus tard, alors que la victime se trouvait à l’hôpital de Mantes-la-Jolie, son beau-frère se présentait avec deux autres personnes pour l’insulter. Pendant la nuit, le véhicule particulier de la jeune femme était incendié devant son domicile.
Les enquêteurs du groupe ‘’flagrance’’ ont alors débuté leurs investigations, notamment en matière de téléphonie. Les résultats étaient fructueux puisqu’ils établissaient la présence des trois mis en cause sur les lieux de l’infraction.
Mardi 25 juillet, le beau-frère de la victime ainsi que l'une des deux personnes présentes à l'hôpital ont été interpellés et placés en garde à vue. Quelques heures plus tard, le troisième individu présent la nuit de l'incendie s'est présenté au commissariat sur convocation avant d'être placé en garde à vue.
Jugés en comparution immédiate
En audition, le beau-frère a reconnu les faits reprochés en précisant qu’il avait brisé, "par pulsion" une vitre du véhicule avec une pierre avant de mettre le feu dans l’habitacle avec son briquet et assurait avoir agi seul.
De son côté, l'un des deux individus reconnaissait également les faits, en précisant avoir utilisé un "bidon d’essence’’. Devant les enquêteurs, l'homme indiquait également avoir agi seul et ‘’inconsciemment’’. Enfin, le dernier mis en cause niait tout implication malgré les éléments à charge retrouvés notamment dans leurs téléphones portables.
A l’issue des mesures de garde à vue, les intéressés ont été déférés au tribunal de Versailles dans le cadre d’une comparution immédiate. Le beau-frère de la victime a écopé de 12 mois d’emprisonnement dont 7 avec sursis probatoire pendant 2 ans, peine assortie d’une révocation de sursis de 3 mois.
Les deux autres mis en cause ont été laissés libre avec 4 mois de sursis probatoire pendant 2 ans pour l'un, et 9 mois pour l'autre.
3919: le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violences.
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