Les députés du Val-d'Oise se sont largement opposés au maintien de François Bayrou

Dans le Val-d'Oise, neuf des dix députés ont voté contre lors du vote de confiance du gouvernement de François Bayrou ce lundi 8 septembre. Naïma Moutchou, issue du groupe Horizons, est la seule qui a renouvelé sa confiance.

François Bayrou n'a pas réussi son pari. Le vote de confiance a débouché sur une majorité de contre, ce lundi 8 septembre. Les députés de l'Assemblée nationale ont décidé de ne pas maintenir le gouvernement. Dans le Val-d'Oise, ils se sont majoritairement opposés au Premier ministre.

Majoritaires dans ce département d'Île-de-France, les cinq élus insoumis, Paul Vannier (5e circonscription), Gabrielle Cathala (6e circonscription), Carlos Martens Bilongo (8e circonscription), Arnaud Le Gall (9e circonscription) et Aurélien Taché (10e circonscription) ont glissé un bulletin "contre" dans l'urne.

Le député LFI Paul Vannier a décrit, sur le réseau social X, le vote de confiance comme "un soulagement pour les salariés, les malades, les retraités". L'élu a également affirmé que son parti allait déposer une motion de destitution visant Emmanuel Macron.

Les autres élus issus de la gauche ont aussi voté contre le maintien du gouvernement, Emmanuel Maurel, du groupe parlementaire Gauche démocrate et républicaine, député de la 3e circonscription, et les socialistes Ayda Hadizadeh (2e circonscription) et Romain Eskenasi (7e circonscription).

Le RN refuse la "punition fiscale contre la France du travail"

Tout comme l'élu du Rassemblement national Anne Sicard (1re circonscription). "Je refuse de signer un chèque en blanc, je refuse de cautionner votre politique de punition fiscale contre la France du travail", a-t-elle justifié sur le réseau social X.

La vice-présidente de l'Assemblée nationale et députée de la 4e circonscription Naïma Moutchou a été la seule à renouveler sa confiance au gouvernement de François Bayrou ce lundi 8 septembre. Elle est issue du groupe Horizons & Indépendants dans l'hémicycle.

Au total, 364 députés sur 577 ont voté contre lors du vote de confiance ce lundi 8 septembre. Emmanuel Macron doit désormais nommer un nouveau Premier ministre, susceptible de s'imposer dans un hémicycle sans majorité.

Tanguy Roman Clavelloux