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Grève de bus à Cergy-Pontoise: Île-de-France Mobilités annonce un dédommagement pour les usagers pénalisés

Un bus qui ne prend pas de voyageurs à Cergy-Pontoise (image d'illustration)

Un bus qui ne prend pas de voyageurs à Cergy-Pontoise (image d'illustration) - BFM Paris

Après trois mois de grève, et dans l'espoir d'un accord prochain avec les grévistes, Île-de-France Mobilités a annoncé que les usagers "pénalisés" du réseau de bus de Cergy-Pontoise vont être remboursés.

Dans un communiqué publié ce lundi 10 février, Île-de-France Mobilités (IDFM) annonce que les détenteurs d'un pass navigo qui ont été "pénalisés" par la grève, depuis près de trois mois, sur le réseau de bus de Cergy-Pontoise vont être, en partie, remboursés.

Valérie Pécresse annonce que le dédommagement équivaut à trois mois de forfait, ce qui correspond à 261,60 euros pour les détenteurs d'un pass navigo mensuel. Ces derniers ne sont pas les seuls à pouvoir prétendre au remboursement.

Une plateforme publiée le 27 février

Les forfaits Navigo annuel, senior, l'imagine R étudiant et scolaire et le forfait au mois, y compris sur smartphone ou réduction 50% et solidarité 75%, sont éligibles. Ces forfaits doivent néanmoins être valides sur "au moins un mois de grève", ajoute IDFM.

Pour faire la demande de remboursement, les usagers vont pouvoir compléter un formulaire qui sera disponible sur une "plateforme dédiée" à partir du 27 février.

Un accord espéré "le plus rapidement"

IDFM souhaite "mette fin au conflit social" des dépôts de bus de Conflans-Sainte-Honorine et de Saint-Ouen-l'Aumône qui a débuté le 7 novembre dernier. Sept propositions ont été faites par la médiatrice afin de parvenir à la fin du conflit opposant les grévistes à l'exploitant.

Un accord doit, à cet égard, être trouvé entre IDFM et les grévistes. Les propositions faites par la médiatrice "sont de nature à constituer la base d’un accord satisfaisant pour que l’exploitation reprenne normalement et le plus rapidement possible", indique l'opérateur qui ajoute que ces dernières "vont dans le sens du cahier des exigences sociales qu’Île-de-France Mobilités a instauré".

Arthus Vaillant