Trottinettes en libre-service: 70% des Parisiens favorables à leur maintien, selon un sondage

Selon cette étude, une grande majorité des habitants de la capitale souhaite que leur usage soit mieux régulé.

Certains élus voudraient voir le contrat qui lie les opérateurs de trottinettes en libre-service à la ville ne pas être renouvelé. Mais à en croire un sondage Ipsos, réalisé pour le compte de Lime, Dott et Tier, les Parisiens sont largement favorables à leur maintien dans les rues de la capitale.

Selon cette étude, "réalisée auprès de 600 personnes âgées de 18 ans à 65 ans, représentatifs des habitants de Paris intra-muros", 70% d'entre eux, et jusqu'à 82% chez les 18-34 ans, ne souhaitent pas les voir disparaître. Toutefois, 60% aimeraient une meilleure régulation.

Parmi les solutions proposées par les opérateurs, la sanction financière, la suspension des contrevenants au Code de la route, l'équipement de plaques sur les trottinettes, l’expérimentation d’une technologie visant à empêcher l’usage des trottinettes sur les trottoirs et l’interdiction des trottinettes aux mineurs sont les plus plébiscitées par les sondés.

Le sort des trottinettes en libre-service en suspens

Le 28 novembre dernier, les trois opérateurs se sont d'ailleurs engagés à mettre en œuvre ces mesures, alors que la ville de Paris les avait enjoints de trouver des solutions pour limiter les usages dangereux de leurs engins, ainsi que l'encombrement des rues.

Par ailleurs, 31% des sondés ont déclaré que l'application de ces mesures les conduiraient à utiliser plus souvent ces trottinettes Et "dans la perspective des JO 2024, 59% sont d’accord avec le fait que ces mesures permettraient de fiabiliser leur usage", selon l'étude d'Ipsos. Elles offriraient même pendant la compétition une alternative intéressante pour 53% des personnes interrogées.

Autant d'arguments pour les opérateurs de location de trottinettes en libre-service, dont le sort reste pour le moment en suspens. A l'heure actuelle, 15.000 trottinettes sont disponibles à la location en libre-service dans les rues de la capitale.

Sarah Boumghar