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Paris Île-de-France

Stalingrad: une femme agresse plusieurs personnes et blesse un enfant de 2 ans

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Vendredi dernier, une femme a agressé des passants. Interpellée et faisant l'objet d'une fiche de recherche pour "personne en état dépressif", elle a été redirigée vers un établissement psychiatrique.

Les faits remontent à vendredi dernier. En début d'après-midi, vers 14 heures, les policiers du commissariat du 19e arrondissement de Paris sont appelés, à deux pas de Stalingrad, pour des agressions physiques de plusieurs passants, dont un enfant", a appris BFM Paris de sources concordantes.

Alors qu'elle marchait dans la rue Adama, une femme de 40 ans est frappée au visage par une autre femme qu'elle décrit comme "africaine, mince, les cheveux en désordre, la peau sale". Quelques instants plus tard, un homme de 67 ans, attablé à une terrasse est giflé par cette même personne, il tente de la rattraper, en vain.

"J'ai été surpris, je suis tombé", explique le sexagénaire qui a porté plainte pour coups et blessures. J'en ai marre, on n'en peut plus", raconte-t-il à BFM Paris. 

À la station de métro Stalingrad, une autre personne est poussée dans les marches de l'escalier par la même personne.

Un enfant de 2 ans blessé

Quelques instants plus tard, la suspecte croise la route d'une mère qui promène son garçon de 2 ans en poussette. Elle donne un coup de sac en tissu avec divers objets à l'intérieur sur l'enfant, avant de continuer sa route en direction de la place de la bataille de Stalingrad. Le petit garçon souffre d'un gonflement de la pommette droite avec un hématome et une légère coupe non suturable. Il sera transporté par les sapeurs-pompiers à l'hôpital Robert Debré.

Interpellée et dirigée en établissement psychiatrique

Vers 17 heures, les policiers de la BAC du 19ème arrondissement reconnaissent la suspecte grâce au signalement qui leur avait été communiqué. Cette femme de type africain était notamment décrite comme toxicomane. Interpellée vingt minutes plus tard, elle ne présente pas de signe d'ivresse, mais semble légèrement "confuse mentalement".

La femme, née en 1975, n'est pas en mesure de présenter des papiers d'identité, mais montre aux policiers un bracelet hospitalier avec son prénom, son nom et son adresse.

Au commissariat du 19e arrondissement, les policiers découvrent qu'elle faisait l'objet d'une fiche de recherche délivrée une dizaine de jours plus tôt pour "personne en état dépressif susceptible d'attenter à ses jours". Cette dernière a été redirigée vers un établissement psychiatrique. À l'heure actuelle, trois plaintes ont été déposées.

Simon Azelie et Solenne Bertrand