BFMTV
Seine-et-Marne

Maltraitance animale: le certificateur halal AVS se retire d'un abattoir de Seine-et-Marne

Des agneaux font la queue avant d'être étourdis et abattus dans un abattoir de Sisteron, dans le sud de la France, le 3 avril 2023, avant le week-end de Pâques. (Photo d'illustration)

Des agneaux font la queue avant d'être étourdis et abattus dans un abattoir de Sisteron, dans le sud de la France, le 3 avril 2023, avant le week-end de Pâques. (Photo d'illustration) - Nicolas TUCAT / AFP

Le certificateur halal AVS se retir d'un abattoir basé à Meaux (Seine-et-Marne), après la publication par l'association de défense animale L214. On y voit des employés de l'abattoir maltraiter certaines bêtes avant qu'elles ne soient tuées.

L'organisme certificateur halal AVS a annoncé ce vendredi 23 mai "suspendre" ses activités dans un abattoir de Seine-et-Marne, dont l'association animaliste L214 a publié une vidéo et réclamé la fermeture pour maltraitance animale.

La veille, L214 a publié uette vidéo compilant des images tournées entre le 10 mars et le 1er avril dans un abattoir de Meaux, en région parisienne, spécialisé dans l'abattage rituel halal de moutons et de bovins, dénonçant une situation "chaotique".

"Les images présentées sont choquantes et les faits révélés doivent être fermement condamnés", a écrit AVS dans un communiqué publié vendredi sur son site internet.

L214 affirme avoir déposé une plainte

"Nous prenons la décision de suspendre immédiatement nos interventions dans cet abattoir", a poursuivi cet acteur majeur du halal en France, soulignant que ses équipes ne travaillent que deux jours par semaine dans cet établissement.

Mercredi, veille de la diffusion de ses images, l'association L214 affirme avoir déposé plainte auprès du procureur de Melun pour cruauté, sévices graves et mauvais traitements. Contacté par l'AFP, le parquet n'a pas donné suite.

L214, qui demande la fermeture de l'abattoir, décrit des saignées qui se font "par cisaillements", des animaux suspendus "systématiquement encore sensibles et conscients", ainsi que des bovins "parfois découpés encore vivants".

L.P. avec AFP