BFMTV
Paris Île-de-France

#SaccageParis: les manifestants dénoncent la gestion de la propreté par la municipalité

placeholder video
En ligne de mire du mouvement, la prolongation des terrasses éphémères ou encore les problématiques du crack dans le nord-est parisien. Un moyen d'affirmer leur volonté par une présence physique.

Après avoir fleuri sur les réseaux sociaux, #SaccageParis investit concrètement, une nouvelle fois, les rues de la capitale: une manifestation a été organisée ce dimanche sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris, rassemblant plusieurs centaines de personnes.

Le mot d'ordre des protestataires demeure inchangé: mettre en lumière la gestion jugée délétère de la municipalité sur le plan de la saleté et des équipements publics.

Aussi, les revendications prônées lors de ce rassemblement sont plurielles. Entre les problématiques de bruit causé par les terrasses éphémères ou de propreté douteuse des trottoirs parisiens, le sujet du crack dans le nord-est parisien, notamment la possibilité de l'ouverture de salles de shoot, concentrent eux aussi la colère et l'inquiétude des manifestants.

"La bétonisation est dénoncée, et l'anarchie sur les voies avec une circulation qui devient de plus en plus difficile. Il y a aussi toute une dégringolade dans le choix du mobilier urbain, qui fait honte à Paris", tempête une manifestante.

Marquer une présence physique pour affirmer leur volonté

L'organisation de cette manifestation était coordonnée par le mouvement #SaccageParis et l'Union parisienne, une fédération qui regroupe des collectifs, des associations de riverains ainsi que des commerçants. Tous regrettent un manque de dialogue, d'écoute et de réponses claires de la part de la mairie de Paris.

La mobilisation de ce dimanche était l'occasion pour eux de marquer une présence physique et d'affirmer leur ferme volonté:

"Je pense que, là, nous avons réuni pas mal de riverains et de collectifs pour porter ce message", ajoute la même manifestante.

Le mouvement #SaccageParis s'est par ailleurs appuyé sur un sondage, commandé pour l'occasion par l'Union parisienne, dans lequel 84% des Parisiens jugent que leur ville est impropre.

Hugo Roux