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Périphérique à 50 km/h: la mairie de Paris "baissera la vitesse" malgré l'opposition du gouvernement

Cette photographie prise le 5 novembre 2020 montre des véhicules circulant sur le périphérique parisien.

Cette photographie prise le 5 novembre 2020 montre des véhicules circulant sur le périphérique parisien. - THOMAS COEX / AFP

Emmanuel Grégoire a annoncé que la mairie de Paris "baissera la vitesse" à 50 km/h sur le périphérique malgré l'opposition du gouvernement.

La décision est prise. La mairie de Paris "baissera la vitesse" à 50 km/h sur le périphérique malgré l'opposition du gouvernement, annonce ce jeudi 7 décembre, Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la ville, lors d'une conférence de presse.

"Nous considérons que nous sommes fondés à baisser la vitesse sur la base des textes qui sont à notre disposition", indique Emmanuel Grégoire, au micro de BFM Paris Ile-de-France.

Le gouvernement s'oppose

Cette sortie fait référence aux propos du ministre des Transports, Clément Beaune, qui expliquait un peu plus tôt dans la matinée, ne pas vouloir mettre en place l'initiative de la mairie de Paris de limiter à 50 km/h la vitesse sur le périphérique parisien après les JO.

Invité de franceinfo, le ministre des Transports annonce que "ce n’est pas une bonne idée à court terme" et que "nous (ndlr: le gouvernement) ne validerons pas cette décision" à la fin de l'année 2024.

Clément Beaune estime que pour prendre cette décision, "la moindre des choses, c’est de décider avec la région". "Le périphérique c'est à trois-quarts utilisé par des Franciliens", explique le ministre.

"Une bataille de santé publique"

La mairie de Paris avait annoncé fin novembre vouloir abaisser à 50 km/h la vitesse sur le périphérique, après les Jeux olympiques, dès le 14 septembre 2024. Avec cette mesure, la mairie de Paris veut réduire la pollution "environnementale et sonore".

Emmanuel Grégoire s'appuie de nouveau sur cet argument. "Ce n'est pas une bataille juridique", juge l'élu, "c'est une bataille de santé publique, c'est une bataille d'environnement".

"Il va falloir qu'il (ndlr: Clément Beaune) aille expliquer aux habitants qui habitent à côté du périphérique pourquoi ce n'est pas urgent de baisser la vitesse", tacle le premier adjoint à la mairie de Paris.

Alicia Foricher