BFMTV
Paris Île-de-France

Jusqu'à 30°C à Paris: un épisode de chaleur attendu la semaine prochaine en Île-de-France

placeholder video
Des températures jusqu'à 30°C sont attendues dans la capitale en milieu de semaine prochaine.

Un épisode de chaleur doit toucher la France la semaine prochaine. Alors que le week-end s'annonce pluvieux, avec des précipitations sur toute l'Île-de-France samedi après-midi, la région n'échappera pas aux fortes températures.

Le soleil sera au rendez-vous dès lundi matin, avec un ciel dégagé sur toute la région. Dans l'après-midi, les températures atteindront 25°C à Créteil, 24°C à Paris et 22°C à Versailles.

Les températures continueront d'augmenter, pour atteindre jusqu'à 30°C dans la capitale en milieu de semaine. Jeudi, il fera 26°C à Evry, 27°C à Fontainebleau et 28°C à Créteil.

Le mercure devrait rester élevé au moins jusqu'à la semaine suivante. Des températures qui s'accompagneront d'un grand soleil sur toute la région.

"Rien d'étonnant" pour un mois de mai

Ces températures sont plus élevées que les normales de saison, où le thermomètre varie généralement entre 11 et 21°C en Île-de-France. Mais Météo France explique qu'elles ne sont pas pour autant "exceptionnelles".

Le météorologue Régis Crépet détaille d'ailleurs à La Chaine météo qu'il n'y a "rien d'étonnant" car "le mois de mai est caractérisé par l’apparition des premières vagues de chaleur de la saison".Il précise également que les mois de mai 2011, 2017 et 2020 avaient également été particulièrement chaud, avec des températures qui atteignaient les 30°C à Paris.

La capitale connait d'ailleurs des records d'ensoleillement en ce début d'année. Depuis le 1er janvier, 633 heures d'ensoleillement ont été enregistrées à Paris. Un chiffre qui n'avait pas été atteint depuis le record de 624 heures en 1949.

Si le beau temps fait plaisir aux Franciliens à l'approche de l'été, il inquiète toutefois les agriculteurs de la région. L'Île-de-France connaît actuellement un déficit de pluie, avec des précipitations entre 38 et 52% plus basses qu'à l'ordinaire à cette période de l'année.

Laurène Rocheteau