BFMTV
Paris Île-de-France

Dépistage Covid en Ile-de-France: "On va faire baisser significativement les délais", promet l'ARS

placeholder video
Aurélien Rousseau, directeur de l'ARS d'Ile-de-France, a déclaré que l'installation de centres de dépistage pour personnes prioritaires allait permettre de réduire les délais de résultat des tests.

Le déploiement de nouveaux barnums de dépistage accessibles aux personnes prioritaires a débuté ce lundi à Paris et en Ile-de-France. Alors que les files d'attente pour se faire tester au Covid-19 n'en finissent plus, notamment dans la capitale, le directeur de l'Agence régionale de Santé Aurélien Rousseau a assuré que ces nouveaux barnums allaient permettre de "monter en puissance progressivement".

"Le but, dans un premier temps, c'est de ne recevoir de 8h à 14h que des personnes prioritaires: elles ont une ordonnance, elles sont "sujets contacts", elles sont personnels de santé, elles ont des symptômes", a énuméré le directeur de l'ARS.

Concernant ces individus, qui présentent un risque plus élevé que les autres d'être contaminés par le coronavirus, la question du délai de résultat des dépistages "est centrale", a poursuivi Aurélien Rousseau ce lundi en présence de la maire de Paris Anne Hidalgo et du préfet de police Didier Lallement lors de l'inauguration d'un de ces barnums dans le 4e arrondissement de la capitale.

"Je pense qu'on va faire baisser significativement les délais (...) La cible, c'est bien un résultat en 24 heures", a-t-il ajouté, précisant que cet objectif pourrait être atteint dans "une dizaine de jours" à Paris et en Ile-de-France.

Un appel à "ne pas baisser le volume de tests"

Aurélien Rousseau a cependant précisé que l'installation de ces barnums "prioritaires" "ne doit pas pour autant conduire à baisser le volume de test qu'on fait en Ile-de-France" ou dissuader les autres Franciliens de se faire dépister.

"Les 590 points de prélèvement dans des labos de biologie médicale sont toujours armés et seront toujours capable de prendre en charge des personnes qui veulent se faire tester", a-t-il conclu.

Juliette Mitoyen Journaliste BFM Régions