Chaleur, ensoleillement... 2020, l'année de tous les records pour la météo en Ile-de-France

Les périodes de fortes chaleurs et de sécheresse survenues au cours de l'été ont été exceptionnelles cette année en région parisienne.

Des relevés exceptionnels. Alors que les températures atteignent les 15 degrés à Paris en ce mois de décembre, du jamais vu pour la capitale, la ville Lumière a battu plusieurs records météorologiques cette année encore.

Premier chiffre pour le moins rayonnant: 1444. C'est le nombre d'heures d'ensoleillement enregistrées à Paris entre les mois de mars et d'août dernier selon Météo-France. À noter que plus de 2000 heures de soleil avaient été relevées depuis le début de l'année par l'agence météorologique en novembre dernier.

Juillet 2020, le mois de juillet le plus sec depuis 1949

Météo-France note qu'entre mars et août, seules trois journées ont été entièrement grises - elles n'ont connu aucune minute de soleil - dans la capitale selon les relevés de sa station située au parc Montsouris. Il faut remonter à 1976 pour retrouver un chiffre aussi bas.

Autre donnée importante: le déficit de précipitation. Il n'a quasiment pas plu en région parisienne en juillet 2020, le mois de juillet le plus sec depuis 1949. Une situation qui a obligé Météo-France à placer les départements de la région, hormis Paris et la Seine-Saint-Denis, en alerte sécheresse au mois de juillet.

Il n'est par ailleurs tombé qu'entre 7 et 25 mm de pluie en juillet, soit un déficit de précipitations de près de 80%, du jamais vu depuis plus de 70 ans dans la région.

Le mois d'août a été particulièrement éprouvant à Paris, et marqué par des épisodes caniculaires et de très fortes températures. Du 6 et 12 août dernier, il a fait plus de 35°C en journée, le pic ayant été atteint le 9 août avec 39,1°C. Résultat: des maisons se sont fissurées à certains endroits sous l'effet combiné de la sécheresse et de fortes chaleurs.

Un seuil qui n'aura malheureusement plus rien d'exceptionnel puisqu'il faut s'attendre selon Météo-France à des périodes caniculaires plus longues et plus nombreuses en 2050 si les émissions de gaz à effet de serre ne diminuent ou ne se stabilisent pas. Preuve supplémentaire de ce réchauffement: les 15,5°C enregistrés en plein mois de décembre à Paris.

Hugues Garnier Journaliste BFMTV