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Paris Île-de-France

Aubervilliers: une femme retrouvée nue et mutilée en pleine rue

Des policiers de la police judiciaire. (Image d'illustration)

Des policiers de la police judiciaire. (Image d'illustration) - Denis Charlet

Les enquêteurs ne connaissent pas l'identité de la femme. Un signalement a été transmis à des associations et aux services de la ville.

Une femme a été découverte nue et sans papiers, dans la nuit de samedi à dimanche, dans les rues d'Aubervilliers. Ce sont des passants qui ont donné l'alerte, indiquant qu'elle se trouvait dans la rue Charles-Tillon, à la résidence du Pont-Blanc, a appris BFMTV de sources concordantes.

Selon nos informations, elle semblait être en état de choc. Toujours hospitalisée ce mardi, elle n'a pour le moment pas dit un mot.

"On part de zéro"

Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny et confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Les enquêteurs ne connaissent ni l'identité de la femme, ni son origine. Ils estiment cependant qu'elle est âgée d'une trentaine, voire d'une quarantaine d'années.

"On part de rien, de zéro" indique une source proche de l'enquête à BFMTV.

Les enquêteurs essaient de comprendre ce qu'il est arrivé à cette femme qui se promenait nue, d'autant plus qu'ils ont découvert que ses lèvres vaginales avaient été collées avec de la glu. Selon Le Parisien, une phrase gravée avec un objet pointu a été retrouvée sur son ventre.

Dans le cadre de l'enquête, des témoins sont entendus et les images des caméras de vidéosurveillance vont être exploitées. La police a circulé dans la résidence, présentant une photo de la victime aux habitants; une femme a déclaré l'avoir déjà vue plusieurs fois et qu'elle serait d'origine sri lankaise.

La PJ 93 continue de rechercher des indices. Ils ont pu retrouver dans des poubelles de la résidence une paire de chaussure ainsi que des vêtements de femme qui correspondent à la corpulence de la victime.

Un signalement a également été transmis à des associations et aux services de la ville d'Aubervilliers. Le centre d’aide médical du quartier n'a pas non plus reconnu la victime.

Mélanie Vecchio et Solenne Bertrand