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Anne Hidalgo redit qu'elle se baignera dans la Seine en 2024, "plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac"

Anne Hidalgo à Paris le 24 novembre 2022.

Anne Hidalgo à Paris le 24 novembre 2022. - Alain JOCARD / AFP

La maire de Paris a réaffirmé qu'elle se baignerait dans la Seine en juillet, avant les Jeux Olympiques, ce mercredi 10 janvier lors de ses vœux aux élus parisiens.

La maire de Paris Anne Hidalgo se baignera dans la Seine en juillet, juste avant les Jeux olympiques et un an avant l'ouverture de trois espaces de baignade dans le fleuve à Paris, a-t-elle annoncé ce mercredi 10 janvier.

En juillet, "nous nous baignerons dans la Seine", a-t-elle dit lors de ses voeux à l'Hôtel de Ville, invitant le préfet de région Marc Guillaume à l'accompagner dans ce "plongeon historique", "plus de 30 années après la promesse de Jacques Chirac".

En 1990, Jacques Chirac, alors maire de Paris, avait promis de se "baigner dans la Seine devant témoins" en 1993, mais l'ex-président n'a jamais tenu son engagement.

"Tout le monde affirmait que c'était impossible, nous l'avons fait", s'est félicitée Anne Hidalgo, qui avait annoncé, en juillet 2023, l'ouverture pour l'été 2025 de trois sites de baignade pour le grand public dans la capitale, à Bercy, Grenelle et entre l'île Saint-Louis et le Marais.

L'annonce avait été faite de ce dernier site, à l'occasion d'un plongeon de ses adjoints à l'urbanisme Emmanuel Grégoire et au sport Pierre Rabadan. Mais la maire socialiste n'avait pas sauté le pas.

La baignade interdite en 1923 par arrêté préfectoral

La baignade dans la Seine, qui se pratiquait déjà sous l'Ancien Régime, a été interdite à Paris il y a un siècle (1923) par un arrêté préfectoral, et une brigade fluviale patrouille constamment pour empêcher les plongeons.

Les Jeux olympiques doivent inaugurer les retrouvailles de la nage avec la Seine: les épreuves de triathlon et de nage en eau libre partiront du pont Alexandre-III qui relie le Grand Palais aux Invalides.

Mais les organisateurs des JO de Paris ont fait face à de sérieuses déconvenues l'été dernier lors de ces événements tests. Avant l'annulation des deux épreuves de triathlon (para et mixte), ce sont les épreuves de nage en eau libre qui avaient dû être annulées en raison d'une pollution causée par un épisode de pluie estivale inhabituel.

Depuis 2016, l'État et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d'euros pour rendre baignables la Seine et la Marne, son principal affluent.

"Après les Jeux, les Parisiennes et les Parisiens se baigneront dans la Seine en 2025", a réaffirmé la maire de Paris lors de ses vœux.

C.L. avec AFP