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Agression du directeur adjoint de l'office HLM de Bobigny: son état de santé "continue de s'améliorer"

Des immeubles de Bobigny, le 17 mars 2021 en France

Des immeubles de Bobigny, le 17 mars 2021 en France - Christophe ARCHAMBAULT © 2019 AFP

L'homme de 59 ans avait été roué de coups par deux individus cagoulés et armés fin octobre.

"Nous recevons heureusement des nouvelles plus positives." Lors du Conseil municipal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) ce jeudi, le maire Abdel Sadi est revenu sur l'agression d'un directeur adjoint de l'office HLM de sa ville.

"Son état de santé continue de s'améliorer. Nous continuerons à l'entourer collectivement pour surmonter le traumatisme et l'assurer de notre soutien", a-t-il déclaré.

Le 25 octobre dernier, un homme de 59 ans, un des dirigeants de l'Office public de l'habitat, avait été roué de coups par deux individus cagoulés et armés. La victime avait été blessée aux jambes et souffrait de plusieurs fractures et hématomes. L'agression s'était produite alors qu'il quittait les locaux de l'OPH.

Contexte particulier

Pour le maire de Bobigny, cette agression est un événement "qu'il ne faut pas minorer" et arrive "dans un contexte bien particulier".

"L'Agence nationale du contrôle du logement social (ANCOLS) va bien rendre un rapport définitif sur les graves irrégularités constatées dans la gestion de l'office ces dernières années. Je demanderai à ce qu'elle fasse l'objet d'un débat public, il est urgent que la justice passe", a-t-il déclaré.

D'après France 3 Paris Île-de-France, le rapport provisoire de l'ANCOLS se veut déjà accablant, entre travaux payés mais non effectués, décisions à l'encontre des intérêts de l'OPH, des irrégularités multiples ou encore une gestion opaque.

"Nous ne nous laisserons intimider par rien"

Le maire de Bobigny a néanmoins tenu à rappeler que la ville travaille "à faire grandir l'esprit de cohésion, de fraternité et de solidarité, dans le respect du droit et du principe républicain d'égalité".

"Toutes celles et ceux qui pensent pouvoir s'en émanciper en faisant renier un climat de tension, de violence, et de primauté de la force sur le droit doivent savoir que nous ne transigerons pas avec nos principes. L'intimidation et les pressions n'ont pas leur place à Bobigny et nous ne nous laisserons intimider par rien, ni personne", a-t-il terminé.

Nicolas Dumas avec M.L.