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Mayotte: un nouveau bilan provisoire fait état de 39 morts après le passage du cyclone Chido

Des maisons endommagées dans la ville de Vahibe, à la périphérie de Mamoudzou, à Mayotte, le 24 décembre 2024.

Des maisons endommagées dans la ville de Vahibe, à la périphérie de Mamoudzou, à Mayotte, le 24 décembre 2024. - PATRICK MEINHARDT

La préfecture de Mayotte a publié un nouveau bilan ce mardi soir suite au passage du cyclone Chido sur l'archipel qui fait état de 39 morts et 124 blessés graves.

Un nouveau bilan provisoire publié par la préfecture de Mayotte ce mardi 24 décembre fait état de 39 morts suite au passage du cyclone Chido le samedi 14 décembre. 4.136 blessés légers et 124 dans un état grave sont aussi à déplorer.

"La mission d’identification des victimes du cyclone poursuit son travail, en lien avec les maires et les associations de Mayotte", indique le préfet dans un communiqué.

Le précédent bilan faisait état de 35 morts. Sur BFMTV ce lundi, le Premier ministre François Bayrou a estimé que le nombre de morts à Mayotte se comptera "en dizaines plutôt qu'en milliers."

L'électricité rétabli pour 35% des clients

"Je crois que les chiffres alarmistes et parfois terrifiants qui ont été avancés ne seront pas vérifiés dans la réalité", a ajouté le chef du gouvernement.

Dans leur point de situation publié ce mardi soir, la préfecture de Mayotte a annoncé qu'"aujourd'hui, 35% des clients sont rétablis" au réseau électrique. Cela correspond à 20.000 foyers.

Concernant les besoins en eau, les autorités locales ont précis que "la commune d’Acoua et le village de Choungui ont été réalimentés en eau aujourd’hui, après avoir connu des difficultés techniques." Au total, 630.000 litres d'eau ont déjà été livrés à Mayotte, selon les autorités. "Ce sont désormais 100.000 litres (...) qui sont distribués par jour", précisent-ils.

Les besoins en eau sont particulièrement pressants. Dix jours après le passage du cyclone Chido, une grande partie des habitants n'ont toujours pas accès à l'eau courante. Ce qui a provoqué la colère de nombreux Mahorais, notamment lors de la visite d'Emmanuel Macron ce jeudi.

Matthieu Heyman