Entre 30°C et 35°C dans la plupart des régions: la France se prépare à un samedi étouffant

Avant l'arrivée des orages dimanche, Météo-France anticipe un temps très chaud ce samedi 17 juin, avec de possibles pics à 35°C dans le Sud-Ouest et dans l’arrière-pays méditerranéen.

Le thermomètre va grimper ce samedi 17 juin. Selon les dernières prévisions de Météo-France, le soleil dominera dans le ciel de l'Hexagone et les températures oscilleront entre 27°C et 32°C ce samedi après-midi sur la quasi-totalité du pays, voire 35°C dans le Sud-Ouest.

Seules les côtes normandes et la pointe de la Bretagne seront épargnées par ces températures étouffantes, avec de simples éclaircies et un thermomètre affichant une vingtaine de degrés.

Jusqu'à 35°C

"Ce week-end, à l’approche d’une dépression sur le proche atlantique, de l’air plus chaud en provenance d’Espagne gagnera les régions les plus méridionales", explique Météo-France.

Les températures seront donc élevées dès samedi matin, avec 20°C prévus à Bordeaux, 19°C à Lille, 21°C à Paris et Lyon, 23°C à Marseille ou encore 21°C à Ajaccio.

Dans l'après-midi, le soleil règnera sur la quasi-totalité du pays. Météo-France anticipe 30°C à Strasbourg, Auxerre, Bordeaux et Toulouse. En Bretagne, 27°C sont prévus à Rennes et 22°C à Brest. Dans la capitale, il fera au moins 29°C, tandis que 31°C sont attendus à Lyon et à Montélimar.

La carte des températures du samedi 17 juin 2023 © BFMTV

"Samedi, on dépassera le seuil des 30°C sur la plupart des régions et on approchera parfois 35°C dans les plaines du Sud-Ouest ou dans l’arrière-pays méditerranéen", résume Météo-France.

Une forte chaleur qui précédera l'arrivée, dans la soirée puis dans la nuit de samedi à dimanche, d'importants orages par le sud de la Nouvelle-Aquitaine.

Dès ce vendredi, l'après-midi, les températures atteindront 21°C à 25°C sur les côtes de Manche, 26°C à 31°C ailleurs, localement 32°C, et jusqu'à 32°C à 35°C en Languedoc-Roussillon.

Si le début du mois de juin a été particulièrement chaud, Météo-France refuse pour l'instant de parler de "vague de chaleur". Cette notion "correspond à des critères précis sur l’indicateur thermique national. Ces critères ne se sont pas réalisés entre le 1er et le 14 juin", justifie l'agence.

Ariel Guez