Pyrénées-Atlantiques: un suspect interpellé après deux départs de feu à Anglet

L'homme est soupçonné d'être à l'origine de deux départs de feux rapidement maîtrisés par les pompiers dans la forêt de Chiberta. Très agité, il sortait depuis peu d'un séjour en hôpital psychiatrique.

"Un individu au comportement suspect." Un homme d'une quarantaine d'années a été interpellé dimanche soir par la police. Il est suspecté d'être à l'origine de deux départs de feu, dans la forêt de Chiberta, à Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques.

"Hier [dimanche, NDLR] soir, forêt de Chiberta @VilleAnglet, les #policiers interviennent pour un individu au comportement suspect", indiquent ce lundi sur Twitter les forces de l'ordre, précisant que l'homme a été interpellé et qu'une enquête est "en cours".

Les feux ont rapidement été éteints par les sapeurs-pompiers, alors que plusieurs incendies sont toujours en cours en Gironde ou dans les Pyrénées-Orientales ce lundi.

Sorti d'hôpital psychiatrique deux jours plus tôt

Très agité, le quadragénaire se jetait sur les voitures qui passaient dans les environs au moment de son interpellation, a appris France Bleu.

Bien connu des forces de police, le suspect avait frappé de plusieurs coups de poing un chauffeur de bus de Biarritz début août, alors qu'il refusait de le laisser monter à bord en raison de son état d'ébriété.

L'homme avait effectué un séjour en hôpital psychiatrique après cette agression, mais venait d'être libéré vendredi dernier.

"Il ne faut pas relâcher cet individu sans soins"

La décision interroge le procureur adjoint du parquet de Bayonne, à qui l'enquête a été confiée. "Il est très regrettable que cette personne, qui a montré sa dangerosité lors de l'agression du chauffeur de bus, ait pu être remise en liberté de son placement en psychiatrie deux jours plus tard", a déploré Marc Mariée.

Après l'interpellation réalisée dimanche, le maire d'Anglet a signé ce lundi matin un arrêté pour "hospitalisation d'office" visant le suspect, selon le média local.

La décision était nécessaire vu les circonstances, selon l'élu. "Il existe suffisamment d'éléments qui démontrent qu'il ne faut pas relâcher cet individu sans soins", assure-t-il, estimant "avoir pris ses responsabilités pour éviter un drame".

Juliette Desmonceaux