"Un rapport malveillant": un maire critique la Chambre régionale des comptes après une alerte sur les comptes de sa ville

La commune de Châteaubriant (Loire-Atlantique). - GUIZIOU Franck / hemis.fr / hemis.fr / Hemis via AFP
Une vigilance accrue. Réuni en conseil municipal jeudi 25 septembre dernier, le conseil municipal de Châteaubriant (Loire-Atlantique) a abordé en premier point de la séance le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) qui porte sur l'étude de ses finances.
Dans un récit, publié par nos confrères de l'Éclaireur, on y apprend que la CRC a examiné minutieusement la gestion de la ville de Châteaubriant, sur la période allant de 2019 à 2024.
En somme, la CRC affirme qu'entre 2019 et 2024, la commune a "connu une hausse significative de ses charges de gestion plus rapide que celle de ses produits, entraînant une dégradation importante de sa capacité d’autofinancement".
Toujours selon nos confrères, ledit rapport s'est d'abord concentré par la situation financière "qui appelle à une vigilance accrue", d’après la CRC.
"Un rapport malveillant"
La CRC poursuit en indiquant que "la capacité de désendettement s’élève à plus de 10 ans". Une affirmation contestée par l'élu qui se défend en expliquant que "les calculs ne sont pas faits de la même manière. D’après (nos) calculs, il s’agirait en réalité de huit ans".
"Ce rapport, dans certains chapitres, est malveillant. À savoir que le dernier contrôle que nous avons eu s’est terminé par un simple courrier, qui disait qu’il n’y avait rien à signaler", a déclaré Alain Hunault.
Dans son rapport, la CRC recommande de "renforcer" la fiabilité des comptes, afin d’éviter "des erreurs nuisant à la sincérité des comptes, notamment sur les restes à réaliser".
Parmi ses autres recommandations, l'organisme rappelle que le droit à la formation des élus est "un enjeu majeur du plein exercice de leur mandat dont la commune doit impérativement se saisir, notamment en organisant les formations obligatoires des élus ayant reçu une délégation lors de la première année de leur mandat".