Grenoble reste en tête du classement des villes les plus accueillantes pour les vélos

Grenoble trône en première place du palmarès des villes cyclables. - Photo par LAURE BOYER / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Grenoble indétrônable! La capitale des Alpes décroche la première place du classement 2025 des grandes villes où il est bon de faire du vélo. Ce palmarès, publié par la Fédération des usagers de la bicyclette, attribue une note sur cinq aux villes cyclables. Lors du dernier baromètre en 2021, c'est déjà Grenoble qui était arrivée en tête.
Selon le communiqué de Grenoble Alpes métropole, ce baromètre invite les usagers du vélo à évaluer "leur ville sur des critères tels que la sécurité des déplacements, la qualité des infrastructures, le stationnement, la place du vélo dans la circulation ou encore les politiques locales en faveur du cyclisme."
Cette enquête d'ampleur est menée pour la quatrième fois. Elle livre un panorama de l'état des aménagements en France. Cette année, le questionnaire, ouvert à tous, a recueilli, entre le 28 février et le 2 juin, "334.000 réponses et qualifié 2.640 communes."
Plus globalement, selon l'étude, "le climat vélo en France s’améliore légèrement par rapport à 2021 (+3%), mais reste médiocre et très inégal selon les territoires", expose dans son rapport la fédération des usagers de la bicyclette.
Des grandes villes locomotives
Au palmarès 2025 des grandes villes, Grenoble, est suivi de près par Strasbourg, restent en tête devant Rennes, Lyon et Annecy. "Les grandes villes confirment leur rôle de locomotives du vélo en France", souligne la fédération. Ce qui se confirme pour la capitale des Alpes. Voisine de cette dernière, Meylan obtient également une très bonne note dans la catégorie "commune de banlieue".
Néanmoins, si la situation en Isère semble favorable au cyclisme, "l’évolution du climat vélo reste contrastée selon les régions." La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur est par exemple très en retard selon la fédération. "Ce décalage met en évidence le manque d’investissement et de structuration dans ces territoires, où le vélo peine encore à être reconnu comme un véritable levier de mobilité et d’attractivité", explique la fédération.