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Syrie: plusieurs cas de suffocation après le largage de barils au dessus d'Alep

Deux hommes dans un hôpital d'Alep après une attaque chimique, en août 2016 (photo d'illustration) - Capture BBC

Deux hommes dans un hôpital d'Alep après une attaque chimique, en août 2016 (photo d'illustration) - Capture BBC - -

Plusieurs dizaines de personnes souffrant de suffocation ont été dénombrées mardi, alors que des barils d'explosifs venaient d'être argués au dessus d'Alep, laissant penser à une nouvelle attaque chimique.

Plusieurs dizaines de cas suffocation ont été relevés mardi 6 septembre dans un quartier rebelle d'Alep après le largage de barils d'explosif par l'aviation du régime, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Des hélicoptères du régime ont jeté des barils d'explosifs sur Soukkari et il y a eu plus de 70 cas de suffocation", a affirmé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, qui n'était pas en mesure de dire à cause de quel gaz les personnes avaient été asphyxiées.

Des dizaines de cas de suffocation

En revanche, des militants d'Aleppo Media Center, une association antirégime, ont accusé sur twitter les forces gouvernementales d'avoir attaqué Soukkari avec du chlore, parlant de "dizaines de cas" de suffocation. Un habitant du quartier, qui a été asphyxié, a affirmé qu'un baril était tombé sur le quartier sans faire de destruction mais qu'une odeur très forte s'en était dégagée et avait provoqué des cas de suffocations.

Fin août, des enquêteurs de l'ONU avaient conclu que des hélicoptères militaires syriens avaient répandu du gaz de chlore sur au moins deux localités de la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie. Ils accusaient aussi le groupe Etat islamique d'avoir utilisé du gaz moutarde à Marea, dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, le 21 août 2015. Alliée du régime, la Russie avait mis en doute les conclusions d'un rapport d'enquête de l'ONU.

la rédaction avec AFP