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Indignation internationale après une frappe israélienne meurtrière sur Rafah, Netanyahu évoque un "accident tragique"

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Une frappe israélienne dans la nuit de dimanche à lundi a fait au moins 45 morts dans un camp de déplacés à Rafah, au sud de la bande de Gaza. De nombreux pays ont condamné cette frappe meurtrière. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence demain.

L'ESSENTIEL

  • Une frappe menée dans la nuit dimanche à lundi par Israël sur un camp de réfugiés à Rafah a fait au moins 45 morts et près de 250 blessés, selon le dernier bilan établi par le ministère de Santé du Hamas à Gaza. Lire l'article
  • Les Nations unies, l'Union européenne et de nombreux pays dont la France ont condamné cette frappe et fait part de leur indignation. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui évoqué "un accident tragique". Lire l'article
  • Par le biais de son émissaire pour le Proche-Orient, l'ONU a réclamé à Israël une enquête "complète et transparente". L'armée israélienne a assuré de son côté enquêter sur la mort des civils à Rafah. Lire l'article
  • Le Conseil de sécurité de l'ONU, à la demande de l'Algérie, se réunira en urgence demain. Lire la brève

Vague de condamnations après une frappe meurtrière à Rafah

Israël fait face à une vague de condamnations internationales après une frappe nocturne à Rafah, qui a fait 45 morts, selon le ministère de la Santé à Gaza, et mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a regretté "un accident tragique", tandis que son gouvernement a indiqué examiner les faits concernant cette frappe qu'il a qualifiée de "grave".

Ce direct est terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com

Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU ce mardi 28 mai

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence ce mardi après-midi pour discuter de la situation à Rafah après une frappe meurtrière qui a mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés, a-t-on appris de sources diplomatiques.

La réunion, à huis clos, été demandée par l'Algérie, membre non permanent du Conseil, ont précisé plusieurs de ces sources à l'Agende France presse.

Le Canada, "horrifié" après la frappe israélienne sur Rafah, demande un "cessez-le-feu immédiat"

Le Canada, qui a déjà soutenu l'initiative d'un cessez-le-feu ces dernières semaines, se dit horrifié par la frappe israélienne qui a tué plus de 45 personnes à Gaza et renouvelle son appel à la paix.

Mi-Mars, le Canada avait déjà décidé d’arrêter d’envoyer des armes vers Israël.

Valérie Hayer juge que les images de la frappe israélienne à Rafah sont "insoutenables"

Interrogée lors du débat organisé sur BFMTV, la candidate Renaissance pour les élections européennes Valérie Hayer a jugé "insoutenables" les images de la frappe israélienne meurtrière à Rafah.

Toutefois, la candidate macroniste estime que les conditions ne "sont pas réunies" pour la reconnaissance d'un État palestinien.

À contrario, la candidate LFI Manon Aubry plaide pour la reconnaissance d'un État palestinien et affirme que les images de la frappe israélienne l"ont "empêché de dormir la nuit dernière"

"Il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza": le chef de l'ONU condamne la frappe israélienne sur Rafah

"Je condamne les actions d'Israël qui ont tué des dizaines de civils innoncent qui cherchaient seulement un abri pour échapper à ce conflit meurtrier", écrit sur X le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

"Il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza. Cette horreur doit cesser, lance-t-il.

Washington appelle Israël à "prendre toutes les précautions pour protéger les civils"

La Maison Blanche se sit "bouleversée" par les images de la frappe israélienne survenue à Rafah et appelle Israël à "prendre toutes les précautions pour protéger les civils".

"Israël a le droit de s'en prendre au Hamas, et nous comprenons que cette frappe a tué deux terroristes de haut rang du Hamas (...). Mais comme nous l'avons dit clairement, Israël doit prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils", déclare un porte-parole du Conseil de sécurité national de la Maison Blanche.

L'Union européenne souhaite l'organisation d'une réunion avec Israël sur la situation à Gaza

Selon le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, L'Union européenne va demander à Israël de tenir une réunion pour discuter de la situation à Gaza et du "respect des droits humains", dans le cadre de leur accord d'association.

"Nous avons l'unanimité nécessaire pour convoquer un Conseil d'association avec Israël pour discuter la situation à Gaza (...) et discuter ensuite du respect des droits humains", a-t-il affirmé devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.

Josep Borrell n'a toutefois pas indiqué à quelle date pourrait avoir lieu cette réunion et si Israël avait été informé de cette demande.

Le Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU "horrifié" par le bombardement à Rafah

Le Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk, se dit "horrifié" par le bombardement israélien d'un camp de déplacés à Rafah.

"Les images du camp sont horribles et montrent que les méthodes et moyens militaires utilisés par Israël, qui ont déjà conduit à tant de morts civiles, ne changent pas", dénonce Volker Türk dans un communiqué, qui condamne aussi les tirs de missiles par des groupes armés palestiniens

François Hollande évoque des bombardements "inacceptables" et "insupportables"

Sur son compte X, l'ancien président de la République estime que les bombardements menés hier sor par Israël à Rafah sont "inacceptables, insupportables".

"Tout doit être fait pour un cessez-le-feu immédiat et pour le respect du droit international", écrit François Hollande.

Pour Benjamin Netanyahu, la frappe sur Rafah est "un accident tragique"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui n'avait pas encore réagi après la frappe à Rafah, déclare qu'il s'agit d'"un incident tragique".

"À Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, un accident tragique s'est produit hier", affirme Benjamin Netanyahu dans un discours à la Knesset.

"Nous enquêtons sur ce qu'il s'est passé et nous en tirerons les conclusions", poursuit-il. "Pour nous, toute personne non impliquée (victime des frappes) est une tragédie."

Notre article complet est à lire ici.

L'armée égyptien annonce qu'un garde-frontière a été tué dans des "tirs" près de Rafah

L'armée égyptienne annonce ouvrir une enquête concernant la mort d'un garde-frontière dans des "tirs" à la zone frontalière de Rafah, entre l'Egypte et la bande de Gaza palestinienne où sont déployées des forces israéliennes.

"Les forces armées égyptiennes, via les autorités compétentes, enquêtent sur des tirs à la zone frontalière de Rafah ayant entraîné la mort d'un des gardes", selon un communiqué publié par le porte-parole de l'armée égyptienne.

L'armée israélienne a pour sa part dit examiner un "incident" impliquant des "tirs" à la frontière égyptienne.

L'armée israélienne assure enquêter sur la mort des civils dans un camp de Rafah

Après la mort d'au moins 45 personnes dans un camp de Rafah, l'armée israélienne dit mener une enquête.

"Avant la frappe, un certain nombre de mesures ont été prises pour réduire le risque de blesser des civils non impliqués pendant la frappe, notamment l'usage de surveillance aérienne, le recours à des 'munitions précises' par l'armée de l'air israélienne, et des informations de renseignement complémentaires", assure Tsahal dans un communiqué.

L'ONU demande à Israël une enquête "complète et transparente" sur les civils tués à Rafah

L'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient exige d'Israël une enquête "complète et transparente" après la frappe israélienne sur un camp de déplacés à Rafah.

"Je condamne les frappes israéliennes d'hier soir qui ont touché des tentes de personnes déplacés" à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a écrit dans un communiqué Tor Wennesland.

"Je demande aux autorités israéliennes de mener une enquête complète et transparente (...) et de prendre des mesures immédiates pour mieux protéger les civils", a ajouté le diplomate.

Notre article complet est à lire ici.

Pour l'Union africaine, les frappes israéliennes montrent un "mépris" pour l'arrêt de la Cour internationale de justice

Dansun message publié sur X, Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l'Union africaine, estime que les frappes israéliennes montrent un "mépris" pour l'arrêt de la Cour internationale de justice qui ordonnait l'arrêt de l'offensive sur Rafah Moussa Faki Mahamat.

"Cet arrêt doit être appliqué de toute urgence pour que l'ordre mondial prévale", déclare Moussa Faki Mahamat.

Un "incident" impliquant des "tirs" à la frontière égyptienne examiné par Tsahal

L'armée israélienne a déclaré examiner un "incident" impliquant aujourd'hui des "tirs" à la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte.

"Il y a quelques heures, un incident impliquant des tirs s'est produit à la frontière égyptienne, l'incident est en cours d'examen et des discussions sont en cours avec les Egyptiens", a indiqué l'armée dans un communiqué.

"C'était vraiment grave": Israël affirme examiner les faits concernant la frappe sur Rafah

Le gouvernement israélien a déclaré qu'il allait examiner les faits concernant la frappe mené sur le camp de Rafah.

"Nous examinons la question", a déclaré Avi Hyman, porte-parole du gouvernement israélien.

"C'était vraiment grave. Toute perte de vie, de vie civile est quelque chose de grave et d'affreux", a-t-il ajouté, en affirmant par ailleurs qu'Israël cherchait à "limiter les pertes civiles".

Le chef de la diplomatie européenne "horrifié" par les frappes israéliennes sur Rafah

Josep Borrell, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, affirme sur son compte X être "horrifié par les nouvelles en provenance de Rafah sur les frappes israéliennes qui ont tué des dizaines de personnes".

"Je condamne ces frappes avec la plus grande fermeté", déclare Josep Borrell. "Ces attaques doivent cesser iméddiatement."

Selon le Hamas, au moins 45 personnes ont été tuées dans les frappes à Rafah

Alors qu'un précédent bilan livré par la Défense civile palestinienne faisait état de 40 morts, le ministère de la Santé du Hamas annonce que le bilan des frappes à Rafah s'élève désormais à 45 morts.

"Le massacre à Rafah hier a provoqué la mort de 45 'martyrs', dont 23 femmes, enfants et personnes âgées", précise le ministère dans un communiqué, ajoutant que 249 personnes ont également été blessées.

Emmanuel Macron se dit "indigné" par les frappes israéliennes sur Rafah

Sur X (ex-Twitter), le président Emmanuel Macron se dit "indigné" après les frappes israéliennes qui ont touché la ville de Rafah.

"J'appelle au plein respect du droit international et au cessez-le-feu immédiat", exprime-t-il.

La Turquie "fera tout son possible pour que les barbares rendent des comptes", affirme Erdogan

Sur X (ex-Twitter), le président turc Recep Tayyip Erdogan qualifie Israël d'"État terroriste", comparant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Hitler.

"Tout comme Hitler, Milosevic, Karadzic et d'autres pharaons de l'histoire qu'ils admirent, il ne pourra éviter d'être maudit", écrit-il.

Erdogan promet également que son pays fera "tout son possible pour que ces barbares rendent des comptes".

Le bilan des frappes aériennes de Rafah s'élève à 50 morts, selon l'ONG Action Aid

Dans un communiqué publié dimanche, l'ONG Action Aid fait état de 50 victimes après la frappe aérienne de l'armée israélienne dans la ville de Rafah.

"ActionAid condamne cet acte inhumain et barbare dans les termes les plus fermes", peut-on lire dans le communiqué.

L'UE envisage de relancer sa mission d'assistance au poste frontière de Rafah

Lors d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a annoncé envisager la mise en place d'une mission frontalière dans la ville de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza.

"Aujourd'hui, nous pouvons prendre une décision politique, mais elle doit ensuite être mise en oeuvre sur le plan technique", précise-t-il.

Reporters sans frontières dépose une nouvelle plainte devant la Cour pénale internationale

Reporters sans frontières (RSF) dépose une nouvelle plainte devant la Cour pénale internationale pour "crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes", a annoncé l’organisation dans un communiqué.

Selon RSF, plus de 100 journalistes de Gaza ont été "tués par l’armée israélienne". Il s’agit de la troisième plainte de l'organisation sur la mort de journalistes à Gaza devant la CPI de La Haye, depuis celles des 31 octobre et du 22 décembre.

L’Égypte dénonce un "bombardement délibéré" d’Israël sur "des tentes de déplacés" à Rafah

L'Égypte condamne un "bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés" à Rafah, des violences qui ont fait au moins 40 morts dans la bande de Gaza, selon la Défense civile palestinienne.

Au Caire, le ministère égyptien des Affaires étrangères fustige "une nouvelle violation flagrante des dispositions du droit international humanitaire".

Il appelle dans un communiqué Israël à "mettre en oeuvre les mesures édictées par la Cour internationale de justice (CIJ) concernant une cessation immédiate des opérations militaires".

Les frappes israéliennes à Rafah pourraient "entraver" les pourparlers de trêve à Gaza, selon le médiateur qatari

Les frappes israéliennes dans Rafah pourraient "entraver" les pourparlers de trêve à Gaza, met en garde le Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas.

Le pays du Golfe s'inquiète du fait que "les bombardements vont compliquer les efforts de médiation en cours et entraver les efforts visant à parvenir à un accord pour un cessez-le-feu immédiat et durable dans la bande de Gaza", a affirmé le ministère qatari des Affaires Étrangères dans un communiqué.

Le bilan des frappes à Rafah grimpe à 40 morts, selon la Défense civile palestinienne

La Défense civile palestinienne de la bande de Gaza annonce un nouveau bilan de 40 morts et 65 blessés après des frappes israéliennes sur un camp de Rafah, dans l'extrême sud du territoire côtier palestinien.

Des Palestiniens se rassemblent sur le site d'une frappe israélienne sur un camp de personnes déplacées à Rafah le 27 mai 2024
Des Palestiniens se rassemblent sur le site d'une frappe israélienne sur un camp de personnes déplacées à Rafah le 27 mai 2024 © Eyad BABA / AFP
Des Palestiniens se rassemblent sur le site d'une frappe israélienne sur un camp de personnes déplacées à Rafah le 27 mai 2024.
Des Palestiniens se rassemblent sur le site d'une frappe israélienne sur un camp de personnes déplacées à Rafah le 27 mai 2024. © Eyad BABA / AFP

"Toutes les limites sont franchies": François Ruffin dénonce les frappes à Rafah

Le député LFI de la Somme François Ruffin dénonce les frappes à Rafah, déplorant des "images insoutenables", dans un post sur un X.

"Toutes les limites sont franchies par le criminel Netanyahu, dans un silence complice des puissances occidentales", accuse-t-il.

"Rien ne peut justifier de tels crimes": Raphaël Glucksmann dénonce des "images insoutenables" à Rafah

L'eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann dénonce des "images insoutenables" à Rafah, où au moins 35 personnes sont mortes après des frappes israéliennes. "Rien ne peut justifier de tels crimes", dit-il sur X.

"Les dirigeants européens doivent sortir de leur tétanie et faire réellement pression sur Netanyahu", appelle-t-il.

Sandrine Rousseau estime que "la France doit en urgence reconnaître l'État de Palestine"

La députée EELV de Paris Sandrine Rousseau estime que "la France doit en urgence reconnaître l'État de Palestine" après la frappe qui a fait au moins 35 morts dans un camps de déplacés près de Rafah.

Elle appelle également Paris à "prendre des sanctions économiques immédiates contre Israël", dans un message posté sur X.

Mathilde Panot insiste sur la notion d'un "génocide" à Gaza

Très actifs pour alerter sur la situation à Gaza, les insoumis sont nombreux à réagir, après l'attaque menée par Israël à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui a entraîné la mort d'au moins 35 personnes, selon le ministère de la santé palestinien.

Mathilde Panot, chef des députés insoumis, a utilisé un seul et même mot, écrit à six reprises sur son compte X: "Génocide". Le terme est régulièrement évoqué par les insoumis depuis qu'Israël a déclenché une vaste offensive dans la bande de Gaza, en réaction aux attaques du Hamas du 7 octobre.

Manuel Bompard dénonce "l'impunité" de Benjamin Netanyahu

Le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, dénonce sur X l'"impunité" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qualifié de "criminel de guerre", après la frappe menée à Rafah qui a fait des dizaines de morts.

Le député des Bouches-du-Rhônes évoque des "'images effroyables", qui résultent, selon lui, du "soutien inconditionnel" accordé à Benjamin Netanyahu. "La France se déshonore à laisser ce massacre sans réagir", écrit-il.

Ce que l'on sait de la frappe israélienne sur Rafah

Dans un communiqué, l'armée israélienne a confirmé que la frappe "a été menée dans la région de Tal al-Sultan, au nord-ouest de Rafah, sur la base de renseignements précis".

"La frappe a été menée contre des cibles légitimes au regard du droit international, grâce à l'utilisation de munitions précises et sur la base de renseignements précis indiquant l'utilisation de la zone par le Hamas", a expliqué Tsahal dans un communiqué.

Plusieurs dizaines de personnes étaient sur place quand la frappe a été menée par l'armée israélienne. Les images diffusées par des témoins et relayées massivement sur les réseaux sociaux font état d'importantes destructions et d'un bilan humain sanglant.

Lire l'article en intégralité sur BFMTV.com

Deux jours avant la frappe, la CIJ ordonnait à Israël de stopper "immédiatement" son offensive à Rafah

Au moins 35 personnes sont mortes dans la bande de Gaza après une nouvelle frappe israélienne à Rafah. Cette attaque intervient seulement deux jours après une décision de la Cour internationale de justice (CIJ) contre Israël.

Dans son arrêt, la plus haute juridiction de l'ONU disait n'être "pas convaincue" que les mesures d'évacuation d'Israël soient suffisantes pour protéger les civils palestiniens. "Israël doit immédiatement mettre fin à son offensive militaire" à Rafah, déclarait le président de la CIJ, Nawaf Salam.

L'armée israélienne affirme avoir tué deux responsables du Hamas

L'armée israélienne a affirmé qu'un de ses avions avait "frappé un complexe du Hamas à Rafah dans lequel opéraient d'importants terroristes", dont deux responsables du mouvement en Cisjordanie, Yacine Rabia et Khaled Nagar.

"La frappe a été menée contre des cibles légitimes au regard du droit international, grâce à l'utilisation de munitions précises et sur la base de renseignements précis indiquant l'utilisation de la zone par le Hamas", a-t-elle dit dans un communiqué.

Rima Hassan appelle à un rassemblement devant l'ambassade d'Israël

"Demain un rassemblement doit se tenir devant l’ambassade d’Israël et nulle part ailleurs", écrit sur X la candidate aux élections européennes pour La France insoumise Rima Hassan.

Plus tôt sur le même réseau social, elle a dénoncé les "ciminels génocidaires" israéliens qui ont mené une frappe dans le nord-ouest de Rafah. Selon un dernier bilan, au moins 35 personnes ont été tuées.

Un nouveau bilan fait état d'au moins 35 personnes tuées à Rafah

Au moins 35 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne à Rafah, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. Un précédent bilan faisait état de 30 morts.

Selon le ministère palestinien de la Santé, cité par CNN, les victimes sont en grande partie des femmes et des enfants.

Amnesty demande à la CPI d'ouvrir une enquête pour "crimes de guerre" sur trois frappes israéliennes meurtrières en avril

Alors qu'une nouvelle frappe israélienne a tué au moins 30 personnes à Rafah, Amnesty International demande à la Cour pénale internationale (CPI) d'ouvrir une enquête pour "crimes de guerre" pour trois autres frappes aériennes israéliennes dans le centre et le sud de la bande de Gaza ont tué en avril 44 civils palestiniens dont 32 enfants.

Selon l'ONG, ces frappes ont eu lieu le 16 avril sur le camp de réfugiés d'al Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, et les 19 et 20 avril à Rafah, dans le sud.

"Ces frappes dévastatrices ont décimé des familles et ôté la vie à 32 enfants", déclare dans le communiqué une responsable d'Amnesty, Erika Guevara-Rosas, affirmant que l'enquête de l'ONG apporte "des éléments de preuve essentiels pointant des attaques illégales imputables à l'armée israélienne".

Médecins sans frontières se dit "horrifié" et appelle à un cessez-le-feu immédiat

"Nous sommes horrifiés par cet événement meurtrier, qui montre une fois de plus qu'aucune zone n’est sûre" dans la bande de Gaza, réagit MSF sur X après la frappe sur un camp de personnes déplacées à Rafah.

"Nous continuons d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza", plaide l'organisation.

L'armée israélienne affirme que la frappe a été "menée contre des cibles légitimes conformément au droit international"

"Un avion a frappé un complexe du Hamas à Rafah où des terroristes importants du Hamas opéraient il y a peu de temps. La frappe a été menée contre des cibles légitimes conformément au droit international, en utilisant des munitions précises et sur la base de renseignements précis indiquant l'utilisation de la zone par le Hamas", a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué en français sur X.

Cette frappe, selon de premiers rapports, a tué au moins 30 personnes dans un camp de personnes déplacées dans le nord-ouest de Rafah. La présidence palestinienne dit qu'Israël a commis un "atroce massacre".

Il y a deux jours, la CIJ ordonnait à Israël de stopper son offensive sur Rafah.

La présidence palestinienne accuse Israël d'avoir "délibérément visé" un campement de personnes déplacées à Rafah

La présidence palestinienne a accusé Israël d'avoir délibérément visé un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans la pointe sud de la bande de Gaza, faisant selon les autorités du Hamas qui gouvernent le territoire au moins 30 morts.

"Cet atroce massacre perpétré par les forces d'occupation israéliennes est un défi à toutes les résolutions internationales", a écrit la présidence palestinienne dans un communiqué, accusant Israël d'avoir "délibérément visé" un campement de personnes déplacées.

"C’est une boucherie": Olivier Faure affirme que Benjamin Netanyahu "est en train de commettre le pire à Rafah"

Comme Jean-Luc Mélenchon, le Premier secrétaire du PS s'exprime sur X et dénonce la frappe israélienne qui a fait plus de 30 morts à Rafah, dans la bande de Gaza.

"Netanyahu est en train de commettre le pire à Rafah. C’est une boucherie. Aucune excuse ni justification. La France doit suivre l’Espagne. Il est impardonnable de gesticuler sans tout tenter pour arrêter la tragédie en cours", lance Olivier Faure.

Jean-Luc Mélenchon dénonce un "abominable massacre" et plaide pour la reconnaissance d'un État palestinien

"Horreur. L'abominable massacre des tentes du camp de réfugiés à Gaza résume ce que sont les assassins de cette armée de criminels de guerre et leurs chefs. Que leurs soutiens dans la classe médiatique et en politique mesurent leur responsabilité dans l'encouragement au sentiment d'impunité de ce gouvernement", écrit Jean-Luc Mélenchon sur X.

Le leader de La France insoumise appelle à la "rupture de la coopération avec le gouvernement Netanyahu et son économie", un "embargo sur les armes", et à la reconnaissance de l'État de Palestine.

L'armée israélienne dit avoir éliminé un responsable du Hamas dans sa frappe sur Rafah

Dans un communiqué, l'armée israélienne affirme que la frappe qui a tué plusieurs civils à Tal as Sultan, au nord-ouest de Rafah, a "éliminé" un responsable du Hamas.

L'armée israélienne se dit informée des dégâts infligés aux civils par ses frappes sur Rafah

L'armée israélienne a annoncé avoir lancé des frappes contre un complexe du Hamas à Rafah, à l'extrême sud de la bande de Gaza, se disant informée de la présence de civils parmi les blessés.

"Un avion a frappé un complexe du Hamas à Rafah dans lequel opéraient d'importants terroristes du Hamas", a indiqué l'armée dans un communiqué, assurant "avoir connaissance d'informations selon lesquelles plusieurs civils dans la zone ont été blessés".

Le Hamas appelle les Palestiniens à "se lever et marcher" contre le "massacre" israélien à Rafah

Le Hamas appelle les Palestiniens à "se lever et marcher" après le "massacre" commis selon lui par l'armée israélienne dans un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

"À la lumière de l'horrible massacre sioniste commis ce soir par l'armée d'occupation criminelle contre les tentes des personnes déplacées, nous appelons les masses de notre peuple en Cisjordanie, à Jérusalem, dans les territoires occupés et à l'étranger à se lever et à marcher avec colère", a écrit le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

Le bureau des médias du gouvernement du Hamas indique qu'au moins 30 personnes sont mortes

Le bureau des médias du gouvernement du Hamas à Gaza a indiqué qu'au moins 30 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées dans des frappes israéliennes sur un centre pour déplacés près de Rafah, dans le sud de ce territoire palestinien.

Les frappes "ont causé la mort de 30 martyrs et fait des dizaines de blessés", a indiqué le bureau des médias dans un communiqué, tandis que la Défense civile de Gaza confirmait des frappes israéliennes sur cette zone où selon elle vivent quelque 100.000 déplacés. Selon la Défense civile, 50 personnes ont été tuées ou blessées.

Le Croissant-Rouge palestinien annonce un "grand nombre" de victimes lors d'une frappe israélienne près de Rafah

Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dimanche qu'une frappe israélienne avait fait un "grand nombre" de morts et de blessés dans une zone humanitaire désignée près de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

"Les équipes d'ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien transportent un grand nombre de martyrs et de blessés après que l'occupation (Israël) a ciblé les tentes des personnes déplacées près du siège des Nations unies, au nord-ouest de Rafah", a déclaré le Croissant-Rouge sur X, ajoutant que "ce lieu avait été désigné par l'occupation israélienne comme une zone humanitaire".

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