Des soldats israéliens ont pris le contrôle du Handala, bateau chargé d'aide humanitaire, au large de Gaza

Le Handala, un des navires de la Flotille de la Liberté, a été intercepté par l'armée israélienne alors qu'il approchait de la bande de Gaza, ce samedi 26 juillet.
Sur les images diffusés en direct par la Flotille de la Liberté, sur YouTube, des soldats israéliens ont été filmés aux alentours de 22h40 en train de débarquer sur le navire afin d'en prendre le contrôle.
Un message d'alerte a été diffusé sur X par le compte de l'eurodéputée insoumise Emma Fourreau, qui se trouve à bord du bateau.
Des passagers "sains et saufs" assure Israël
"Le Handala a été arrêté par l’armée génocidaire d’Israël, l’équipage a été kidnappé illégalement", écrit-elle, appelant à interpeller le président de la République et le ministre des Affaires étrangères pour "exiger la libération immédiate de l'équipage".
Le ministère israélien des Affaires étrangères assure que "tous les passagers sont sains et saufs". Il affirme également, dans un communiqué, avoir "empêché le navire d'entrer illégalement dans la zone maritime de la côte de Gaza".
Un "acte de piraterie commis en eaux internationales"
"Le bateau se trouvait à 115km des côtes de Gaza, dans les eaux internationales", a de son côté réagi l'équipe de l'eurodéputée Emma Fourreau, qui a également dénoncé "un acte de piraterie".
"Ils attaquent 21 personnes désarmées dans des eaux internationales où ils n'ont aucun droit", a réagi Jean-Luc Mélenchon. Ni Emmanuel Macron, ni Jean-Noël Barrot n'ont, pour l'heure, réagi publiquement.
Deux députés françaises à bord
Le navire avait quitté le port de Syracuse le 13 juillet dernier avaec à son bord une quinzaine de militants, dont la députée LFI Gabrielle Cathala et l’eurodéputée Emma Fourreau.
Cet ancien chalutier norvégien, chargé de matériel médical, de nourriture, d'équipement pour enfants et de médicaments, devait naviguer pendant environ une semaine en mer Méditerranée pour parcourir quelque 1.800 km jusqu'aux côtes de Gaza.
L'expédition, financée par des campagnes de dons, a pour but "d'apporter de la solidarité humaine, internationale, à la population palestinienne de Gaza", expliquait samedi Claude Léostic, coordinatrice de la "Flottille pour la liberté" en France