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Moyen-Orient

Liban: une française de 87 ans tuée après l'effondrement de son immeuble lié à "une explosion"

De la fumée après une frappe israélienne à Tyr, dans le sud du Liban, le mardi 24 septembre 2024

De la fumée après une frappe israélienne à Tyr, dans le sud du Liban, le mardi 24 septembre 2024 - HASSAN FNEICH / AFP

Une ressorissante française âgée de 87 ans est morte lundi 23 septembre dans la ville de Tyr, a annoncé mercredi soir l'ambassade de France au Liban. Ce jour-là, plus de 550 personnes ont été tuées dans les bombardements d'Israël, qui dit agir contre le Hezbollah.

Plus de 550 personnes ont été tuées depuis le début de la semaine dans des frappes de l'armée israélienne au Liban. Parmi les victimes, on compte une ressortissante française de 87 ans, a annoncé l'ambassade de France à Beyrouth dans un communiqué publié ce mercredi 25 septembre.

"Nous déplorons le décès survenu lundi dernier d'une compatriote âgée de 87 ans dans un village proche de la ville de Tyr", peut-on lire.

"L'immeuble dans lequel notre compatriote résidait s'est effondré à la suite d'une forte explosion survenue à proximité. À ce stade, nous n'avons pas connaissance d'autres victimes françaises", a précisé l'ambassade.

La ville de Tyr est située au sud du Liban, à une vingtaine de kilomètres au nord de la frontière avec Israël. Lundi 23 septembre, l'armée israélienne a mené plusieurs bombardements, disant agir contre le Hezbollah, mouvement soutenu par l'Iran qui attaque quotidiennement l'État hébreu depuis près d'un an.

Ces frappes ont fait 558 morts, hommes, femmes et enfants, et plus de 1.800 blessés, selon les autorités libanaises. L'armée israélienne a affirmé avoir frappé "plus de 2.000 cibles" du Hezbollah depuis le début de la semaine.

La France veut un cessez-le-feu

Ce mercredi 25 septembre, la France a dévoilé travailler avec les États-Unis en vue d'un cessez-le-feu temporaire de 21 jours entre Israël et le Hezbollah, afin d'éviter une situation hors de contrôle.

Une "plateforme de cessez-le-feu" va "être rendue publique très rapidement et nous comptons sur les deux parties pour l'accepter", a annoncé Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères.

Israël ne peut pas "sans conséquence, étendre ses opérations au Liban", avait lancé quelques heures plus tôt Emmanuel Macron depuis la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, ajoutant: "Il ne peut pas y avoir de guerre au Liban".

Ariel Guez