"Il y a eu du nouveau à ce sujet": Benjamin Netanyahu veut faire avancer les négociations sur les otages à Gaza

Dans une vidéo diffusée par son bureau, le Premier ministre israélien affirme avoir "identifié une ouverture" concernant les otages retenus dans la bande de Gaza, sans pour autant détailler son plan.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche 15 juin soir avoir identifié "une ouverture" à propos des otages retenus dans la bande de Gaza et avoir donné l'ordre vendredi de faire avancer les négociations en vue de leur libération.

"J'ai donné instruction avant-hier de faire progresser les négociations car j'ai identifié une ouverture, je ne renonce à personne", affirme Benjamin Netanyahu, dans une vidéo diffusée par son bureau. Benjamin Netanyahu n'a pas donné plus de détails sur ces négociations.

Dans une interview à la chaîne américaine Fox News, Benjamin Netanyahu a fait référence un peu plus tard à la proposition de l'envoyé spécial du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, prévoyant "un cessez-le-feu de 60 jours (à Gaza) au cours duquel la moitié des otages seraient libérés immédiatement".

"Je suis déterminé à les faire sortir"

Cette proposition a fait l'objet de négociations indirectes entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis plus de deux mois, jusque-là sans résultat.

Mais "il y a eu du nouveau à ce sujet" et "j'espère que nous pourrons le faire, car je suis déterminé à les faire sortir", a déclaré Benjamin Netanyahu à Fox News sans plus de précisions.

Cette annonce intervient au troisième jour d'affrontements militaires entre Israël et l'Iran déclenchés par une attaque d'Israël contre la République islamique.

L'armée israélienne a annoncé dimanche que la dépouille de l'otage non identifié rapportée mercredi en Israël était celle d'Aviv Atzili, tué le 7 octobre 2023, au premier jour de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël à partir de la bande de Gaza.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là en Israël, 52 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 30 sont mortes, selon les autorités israéliennes.

I.H avec AFP