"Non à la guerre": un rassemblement en soutien aux civils organisé devant le Panthéon ce jeudi à 18h30

Le Panthéon, dans le 5e arrondissement de Paris. (photo d'illustration) - Loïc Venance - AFP
Plusieurs collectifs, dont "Iran Justice" et l'association "We are Iranian Students", organisent un rassemblement ce jeudi 19 juin à 18h30, sur la place du Panthéon à Paris. Le mot d'ordre? "Non à la guerre".
L'action, dénonçant les frappes menées par les deux pays de Benjamin Netanyahu et Ali Khamenei, se veut solidaire des civils iraniens et israéliens. Sa tenue a notamment été relayée par la députée LFI de Seine-Maritime Alma Dufour mais aussi par la Ligue des droits de l’Homme qui "appelle à se mobiliser pour l’arrêt des bombardements sur les populations d’Iran et d’Israël".
"Nous avons contribué au fil des années aux actions de solidarité à la société civile iranienne mobilisée contre les exactions du régime et toute la terreur exercée. Ce combat garde toute son actualité", explique dans un communiqué l'association.
La LDH appelle à "l’arrêt immédiat de cette guerre"
Un rassemblement pour dénoncer "les bombardements qui terrorisent la population et ont déjà tué des centaines de personnes" et qui "ne peut porter que le chaos dans toute la région, avec le risque de surcroît d’accidents nucléaires".
"Nous nous joignons aux actions en demandant l’arrêt immédiat de cette guerre", a réitéré la LDH.
Au septième jour de son offensive contre l'Iran, l'armée israélienne a dit jeudi mener une séries de frappes en Iran, notamment à Téhéran, et appelé à évacuer les villages iraniens d'Arak et de Khondab situés près d'installation nucléaires, annonçant des bombardements imminents.
Et la guerre risque de s'embraser encore plus: Donald Trump, remercié par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour son "soutien" à la "défense du ciel israélien", a encore entretenu le doute sur d'éventuelles frappes américaines: "Je vais peut-être le faire, peut-être pas", a-t-il lancé en ajoutant que Téhéran était entré en contact avec Washington pour négocier, mais que sa patience était "déjà à bout".