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L'ONU demande la protection des civils dans l'offensive sur Raqqa

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, le 30 mai 2017 à New York.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, le 30 mai 2017 à New York. - Jewel Samad - AFP

Antonio Guterres, secrétaire général de l'Onu, a appelé les FDS et la coalition anti-Daesh à protéger les civils dans leur offensive sur Raqqa.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé mercredi les forces soutenues par les Etats-Unis à protéger les civils dans leur offensive contre la ville de Raqqa, bastion de Daesh en Syrie. 

"Je lance un appel urgent à tous ceux qui mènent des opérations militaires en Syrie à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les civils et les infrastructures civiles, pendant que les combats se poursuivent à Raqqa et ailleurs", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué.

Le patron de l'ONU s'est dit "profondément alarmé" par la situation particulièrement désespérée des civils de Raqqa "qui sont emprisonnés et font face à des menaces de toutes les directions". Antonio Guterres a appelé les belligérants à autoriser l'accès aux convois d'aide humanitaire, de nourriture et de médicaments. 

Crainte d'une escalade du conflit

La situation est très volatile entre les forces du régime syrien et les forces de la coalition menée par les Etats-Unis qui soutiennent une alliance de combattants kurdes et arabes pour déloger Daesh de Raqqa.

Ces combattants engagés au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) contrôlent désormais quatre quartiers de la ville et ont également avancé mardi au sud de Raqqa, l'encerclant presque complètement. 

La Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie a exprimé son inquiétude concernant le nombre "sidérant" de victimes civiles dans cette bataille de Raqqa. Antonio Guterres a également fait part de sa préoccupation après qu'un avion de combat de l'armée syrienne et un drone des forces pro-régime ont été abattus par les forces américaines, mettant en garde contre des précédents "très dangereux", pouvant conduire à une escalade dans le conflit syrien. 

G.D. avec AFP