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"Nous vivons peut-être nos dernières heures": l'ultime appel à l'aide des soldats ukrainiens de Marioupol

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"Nous défendons seulement un point où en plus des militaires se trouvent aussi des civils devenus victimes de cette guerre", alerte ce mercredi un commandant de la 36e brigade de la marine nationale.

"Nous vivons peut-être nos derniers jours, voire nos dernières heures", a affirmé un officier ukrainien assiégé à Marioupol en appelant la communauté internationale à procéder à leur "extraction", dans un message publié sur Facebook mercredi.

"L'ennemi est dix fois plus nombreux que nous", a déclaré Serguiy Volyna, un commandant de la 36e brigade de la marine nationale, retranchée dans le vaste complexe sidérurgique d'Azovstal à Marioupol assiégé par les forces russes.

"Nous appelons et supplions tous les dirigeants du monde de nous aider. Nous leur demandons d'utiliser la procédure d'extraction et de nous emmener sur le territoire d'un pays tiers", a-t-il ajouté.

Les Russes ont l'avantage

Selon le commandant Volyna, l'armée russe a "l'avantage dans les airs, en artillerie, en forces terrestres, en équipement et en chars". "Nous défendons seulement un point (l'usine Azovstal) où en plus des militaires se trouvent aussi des civils devenus victimes de cette guerre", a-t-il poursuivi.

La Russie a appelé mardi les derniers défenseurs de la ville de Marioupol à cesser leur "résistance insensée", promettant "la vie sauve" aux combattants ukrainiens retranchés dans le complexe d'Azovstal s'ils se rendent.

Par A.G avec AFP