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Guerre en Ukraine: Lavrov affirme que le Donbass est "la priorité absolue" de la Russie

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, le 26 avril 2022 à Moscou

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, le 26 avril 2022 à Moscou - Maxim Shipenkov -Pool - AFP

Interrogé sur de possibles futures négociations de paix, Sergueï Lavrov affirme que la Russie jugera "les intentions européennes uniquement sur la base d'actions concrètes."

Près de 100 jours après le début de la guerre en Ukraine, la "libération" du Donbass, à l'est du pays, est la "priorité absolue" de Moscou, affirme ce dimanche le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov au micro de LCI.

"Notre priorité absolue, c’est la libération des régions de Donetsk et de Lougansk, qui sont désormais reconnues par la Fédération de Russie comme des États indépendants", déclare-t-il, se refusant de parler "d'annexion" pour ces deux territoires.

Au début du conflit, les forces russes ont échoué à prendre Kiev, et se sont désormais repositionnées dans l'Est de l'Ukraine. Depuis plusieurs jours, elles ont progressé en direction des villes clefs de Severodonetsk, pilonnée sans relâche, et Lyssytchansk, sa ville jumelle, dans le Donbass.

Des "sanctions hystériques"

Interrogé sur de possibles futures négociations de paix, Sergueï Lavrov affirme que la Russie jugera "les intentions européennes uniquement sur la base d'actions concrètes."

Sauf que dans le même temps, les représentants des Vingt-Sept ont examiné ce dimanche une nouvelle proposition qui exempterait temporairement un oléoduc clé pour la Hongrie d'un embargo progressif de l'UE sur le pétrole russe, afin de tenter de lever le blocage sur leur 6e paquet de sanctions contre Moscou.

Le ministre russe des Affaires étrangères dénonce des "sanctions hystériques."

"La rapidité avec laquelle elles ont été imposées et leur ampleur montre certainement qu’elles n’ont pas été rédigées du jour au lendemain. Elles ont été préparées il y a longtemps, et il est peu probable qu’elles soient levées à l'avenir", dit Sergueï Lavrov.

Ariel Guez avec AFP