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Guerre en Ukraine: pour Kiev, les conditions de paix de Moscou sont des "ultimatums" irréalistes

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Au lendemain de nouveaux pourparlers à Istanbul entre la Russie et l'Ukraine, le Kremlin a écarté ce mardi tout règlement à court terme du conflit armé. L'Ukraine accuse pour sa part Moscou d'avoir présenté des "ultimatums déjà connus".

L'ESSENTIEL

  • Moscou a dit ce mardi ne pas s'attendre à une "avancée" rapide dans le règlement du conflit et a jugé une rencontre Trump-Poutine-Zelensky "peu probable" dans l'immédiat. Lire la brève
  • L'Ukraine a revendiqué une nouvelle attaque contre le pont de Kertch en Crimée, péninsule annexée par la Russie. Kiev assure avoir inflig des "dégâts sévères" avec "1.100 kg de TNT". Lire l'article
  • Volodymyr Zelensky a annoncé que l'Ukraine a été invitée à un sommet de l'Otan à La Haye prévu du 24 au 26 juin. Donald Trump a également fait savoir qu'il s'y rendrait. Lire la brève

François Bayrou redit à son homologue ukrainien l'engagement "indéfectible" de Paris aux côtés de Kiev

François Bayrou a reçu ce soir à Matignon son homologue ukrainien Denys Chmyhal, rappelant à cette occasion l'engagement "indéfectible" de la France aux côtés de l'Ukraine face à la "guerre d'agression" de la Russie, à travers plusieurs accords de coopération.

Les deux chefs de gouvernement ont salué "la solidité" des relations franco-ukrainiennes et pris "plusieurs engagements concrets" pour aider l'Ukraine à "faire face à la menace contre son territoire, réparer les infrastructures essentielles détruites, et préparer (son) avenir européen", détaille Matignon dans un communiqué.

Pour "réparer" les infrastructures essentielles détruites en Ukraine, la France va reconduire, à partir de 2026, un "fonds de soutien" d'un montant de 200 millions d'euros, associant "contributions publiques et cofinancements des entreprises ainsi que d'autres bailleurs".

Kiev dénonce les conditions de paix présentées par Moscou comme des "ultimatums" irréalistes

L'Ukraine dénince les conditions de paix présentées la veille par la Russie lors de négociations à Istanbul, estimant qu'il s'agissait d'"ultimatums" irréalistes qui ne permettront pas de mettre fin à la guerre.

"Au lieu de répondre à nos propositions constructives à Istanbul, la partie russe a présenté une série d'ultimatums déjà connus qui ne font pas avancer la situation vers une paix véritable", affirme sur X le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.

Trump se rendra au sommet de l'Otan fin juin aux Pays-Bas

Donald Trump se rendra au sommet de l'Otan prévu les 24 et 25 juin à La Haye aux Pays-Bas, a déclaré sa porte-parole Karoline Leavitt.

Le président américain n'a de cesse depuis son retour au pouvoir de demander aux membres de l'alliance de défense d'augmenter de manière très importante leurs dépenses militaires.

La circulation a repris sur le pont de Kertch

La circulation a repris sur le pont de Kertch, frappé par les services spéciaux ukrainiens cette nuit. L'édifice avait fermé cet après-midi après une première fermeture tôt ce matin.

La Russie accuse Kiev d'être à l'origine des explosions ferroviaires ayant tué sept personnes ce week-end

La Russie a accusé l'Ukraine d'être à l'origine des explosions ayant provoqué le week-end dernier l'effondrement de deux ponts en Russie et des accidents de trains qui ont fait sept morts et plus d'une centaine de blessés, dont des enfants.

"Il est évident que les terroristes, agissant sur ordre du régime de Kiev, ont tout planifié avec une précision maximale afin que leurs explosions touchent des centaines de civils", a indiqué le Comité d'enquête russe, chargé des principales investigations criminelles, dans un communiqué.

Le pont de Kertch à nouveau fermé

Après avoir fermé ce matin après l'attaque ukrainienne, puis rouvert à la circulation, le pont de Kertch a à nouveau été fermé vers 14h30.

Les services secrets ukrainiens ont frappé le pont de Kertch en Crimée

Les services secrets ukrainiens annoncent avoir mené cette nuit une opération contre le pont de Kertch qui relie la Russie à la Crimée annexée.

"Les supports sous-marins des pylônes ont été gravement endommagés au niveau inférieur", indique le service de sécurité ukrainien (SBU), précisant avoir utilisé "1.100 kg d'explosifs équivalents TNT".

"Sans aucune victime civile, le premier engin explosif a été activé à 4h44 du matin", ajoute le SBU.

Selon le média russe indépendant Sota Vision, le pont a été fermé pendant 3 heures avant d'être rouvert.

Il s'agit de la troisième attaque ukrainienne contre le pont de Kertch - achevé en 2019 - depuis le début de l'invasion russe.

Plus d'informations ici.

Le Kremlin refuse de donner plus de détails sur l'attaque coordonnée de drones ukrainiens

Le Kremlin, interrogé aujourd'hui à la fois sur l'attaque de drones ukrainiens sans précédent contre l'aviation militaire et l'effondrement de ponts en Russie dimanche, a botté en touche.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov s'est contenté d'appeler à attendre les "résultats de l'enquête" et à se référer aux communiqués du ministère de la Défense.

Dimanche, les services ukrainiens ont mené une attaque contre l'aviation russe, faisant décoller des drones qu'ils avaient réussi à infiltrer dans le pays jusqu'à des milliers de kilomètres du front. Deux ponts se sont aussi effondrés dans des régions frontalières de l'Ukraine, provoquant des accidents de train meurtriers, mais les autorités russes n'ont pas accusé Kiev d'y être lié.

Le Kremlin ne s'attend à aucune "avancée" rapide dans le règlement de la guerre en Ukraine

Le Kremlin dit ne s'attendre à aucune "avancée" rapide dans le règlement "extrêmement complexe" du conflit en Ukraine, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens en Turquie qui n'ont pas abouti à un cessez-le-feu.

"Il serait erroné d'attendre des décisions et des avancées immédiates", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.

"La question du règlement est extrêmement complexe et comporte de nombreuses nuances", a-t-il ajouté, rappelant que Moscou souhaitait avant tout "éliminer les causes profondes du conflit" pour parvenir à la paix avec Kiev.

Le Kremlin juge une rencontre Trump-Poutine-Zelensky "peu probable" dans l'immédiat

Le Kremlin juge "peu probable" dans un avenir "proche" la tenue d'une réunion entre les présidents russe Vladimir Poutine, ukrainien Volodomyr Zelensky et américain Donald Trump, suggérée par la Turquie la veille.

"Dans un avenir proche, cela semble peu probable", a répondu le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son point presse quotidien auquel participait l'AFP aujourd'hui. La veille, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait proposé d'accueillir un tel sommet, dont le principe avait déjà été lancé par Kiev, et la Maison Blanche avait affirmé que Donald Trump était "prêt" à s'y rendre.

La Russie revendique la prise d'un nouveau village ukrainien dans la région de Soumy

L'armée russe revendique la conquête d'un nouveau village dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est), frontalière avec la Russie, où Kiev dit redouter une offensive d'ampleur, tandis que Moscou dit vouloir y constituer une zone tampon pour prévenir des incursions sur son territoire.

Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré que ses troupes avaient "libéré" Andriïvka, une localité située à environ 5km au sud de la frontière russe et à environ 25km au nord de la ville de Soumy, la capitale régionale.

Zelensky accuse la Russie d'une frappe meurtrière "délibérée" contre des civils à Soumy

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, accuse la Russie d'une frappe "délibérée contre des civils" ayant tué au moins trois personnes et blessé 20 autres à Soumy, dans le nord-est du pays, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens peu fructueux.

"À l'heure actuelle, la mort de trois personnes a été confirmée", a déploré Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.

"Il s'agit d'une attaque (russe) délibérée contre des civils", a-t-il ajouté, estimant que "sans pression internationale, sans mesures importantes de la part des États-Unis, de l'Europe et de tous ceux qui ont le pouvoir dans le monde, (Vladimir) Poutine n'acceptera pas un cessez-le-feu".

Une délégation ukrainienne arrivée aux États-Unis pour parler défense et économie

Une délégation de haut responsables ukrainiens est arrivée aujourd'hui à Washington pour discuter du "soutien à la défense" de leur pays et de dossiers économiques, notamment le renforcement des sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence ukrainienne.

"Notre programme est assez complet. Nous prévoyons d'évoquer le soutien en matière de défense et la situation sur le champ de bataille, ainsi que le renforcement des sanctions contre la Russie", a indiqué sur Telegram le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.

Pas de cessez-le-feu, échange de prisonniers... Le détail des nouvelles négociations entre Kiev et Moscou

Les délégations russe et ukrainienne ont échangé hier à Istanbul sous médiation turque sans parvenir à un accord sur un cessez-le-feu. Nous vous détaillons dans cet article ce qui a été négocié lors de ces pourparlers.

Deux morts et près de 20 blessés dans une frappe russe sur Soumy

Deux personnes ont été tuées et près de 20 autres blessées aujourd'hui dans une frappe russe sur Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, où Kiev craint une nouvelle attaque d'ampleur des troupes de Moscou.

"Malheureusement, deux personnes sont décédées" et "près de 20 autres ont été blessées à la suite d'une attaque ennemie à Soumy", a déclaré le responsable de l'administration militaire régionale de Soumy, Oleg Grygorov.

D'après lui, Soumy a été visée "vers 9 heures ce matin" par cinq tirs de roquettes russes, qui ont endommagé "un établissement médical, des voitures et des maisons". Parmi les blessés, dont "certains graves", figure notamment un adolescent de 17 ans, a précisé Oleg Grygorov sur Facebook.

L'Ukraine propose une nouvelle rencontre à la Russie fin juin

Les discussions sous médiation turque n'ont duré qu'une heure au palais Ciragan d'Istanbul hier, mais l'Ukraine a proposé une nouvelle rencontre à la Russie "entre le 20 et le 30 juin", a déclaré le négociateur en chef ukrainien, le ministre de la Défense Roustem Oumerov.

Les deux parties sont très loin d'un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a martelé lundi que Vladimir Poutine ne devait "rien obtenir" de son invasion, tandis que la Moscou demande à Kiev de retirer ses troupes des quatre régions d'Ukraine dont la Russie revendique l'annexion avant tout cessez-le-feu global.

Trump toujours "prêt" à se rendre en Turquie pour rencontrer Zelensky et Poutine

Aucun représentant américain n'a participé aux discussions de lundi en Turquie, a indiqué un porte-parole du département d'Etat. Mais le président Donald Trump reste "prêt" à se rendre en Turquie, selon Karoline Leavitt, sa porte-parole.

Mais il veut que les présidents russe et ukrainien "et les deux parties viennent ensemble autour de la table des négociations", a-t-elle ajouté.

Volodymyr Zelensky souhaite une rencontre directe avec son homologue russe, perspective que le Kremlin a repoussée plusieurs fois.

Un mémorandum remis aux Ukrainiens par la Russie

La délégation russe aux négociations d'Istanbul a remis hier aux Ukrainiens un mémorandum sur "les moyens d'instaurer une paix durable" et "les mesures à prendre pour parvenir à un cessez-le-feu complet", a précisé le négociateur russe Vladimir Medinski.

Selon ce mémorandum, publié par les agences de presse russes, Moscou demande à Kiev de retirer ses troupes des quatre régions d'Ukraine dont la Russie revendique l'annexion avant tout cessez-le-feu global.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a toutefois martelé lundi que Vladimir Poutine ne devait "rien obtenir" de son invasion. Il souhaite également une rencontre directe avec son homologue russe, perspective que le Kremlin a repoussée plusieurs fois.

Russes et Ukrainiens vont échanger tous leurs prisonniers jeunes ou blessés

À l'issue des pourparlers menés hier à Istanbul entre la Russie et l'Ukraine, les deux pays sont convenus "d'échanger tous les prisonniers de guerre grièvement blessés et gravement malades", ainsi que "les jeunes soldats âgés de 18 à 25 ans", a déclaré le négociateur en chef ukrainien, le ministre de la Défense Roustem Oumerov.

Roustem Oumerov a aussi indiqué que Moscou et Kiev échangeraient "6.000 contre 6.000" corps de soldats tués au combat, ce qui a été confirmé par le négociateur russe Vladimir Medinski, qui a cependant dit ne pas savoir combien de dépouilles détenaient les Ukrainiens.

Bienvenue dans ce direct

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité autour de la guerre en Ukraine, au lendemain de négociations entre Kiev et Moscou à Istanbul qui n'ont pas trouvé d'accord sur un cessez-le-feu.

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