L'essentiel de l'actu du 20 février: l'Ukraine discutée à Bruxelles, verdict dans le procès Hazout

Pour assurer à la machine à café dès votre arrivée au bureau, BFMTV.com a sélectionné les infos dont vous allez entendre parler aujourd’hui.

> Trêve en Ukraine, réunion de crise à Bruxelles

Barricades de fortune sur la place Maïdan de Kiev. © -

Le président ukrainien a annoncé une trêve et la reprise des pourparlers avec l'opposition, tard mercredi soir, alors qu'au moins 26 personnes ont trouvé la mort dans les affrontements depuis mardi. Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se réunissent en urgence ce jeudi à Bruxelles, pour discuter de sanctions contre le régime de Viktor Ianoukovitch. Parmi les sanctions possibles, figurent notamment l'interdiction des visas et le gel des avoirs.

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius doit se rendre à Kiev jeudi matin, avec ses homologues allemand et polonais, juste avant la réunion à Bruxelles. Mercredi, à Paris, François Hollande et Angela Merkel ont dénoncé d'une seule voix les violences "inqualifiables" commises en Ukraine qu'il faudra "sanctionner" et la "répression du pouvoir", appelant toutefois à une reprise du dialogue politique.

> Verdict dans le procès du docteur Hazout

Le docteur André Hazout lors de son arrivée au tribunal, le 4 février 2014. © -

André Hazout sera fixé sur son sort ce jeudi. Le gynécologue de renom, âgé de 70 ans, accusé de viols et d'agressions sexuelles sur plusieurs de ses patientes, et jugé depuis le 4 février, a reconnu des agressions sexuelles, délits passibles d'un maximum de dix ans de prison, mais contesté les viols, passibles de vingt ans de réclusion criminelle, affirmant avoir eu des relations consenties avec certaines patientes.

Une peine de douze ans de réclusion criminelle a été requise à son encontre, mercredi, aux assises de Paris. L'avocate générale a demandé à la cour de prononcer la culpabilité du médecin estimant que "la juste peine" pour ces faits était de douze ans de réclusion criminelle, et pas moins de dix ans.

> Air France-KLM publie ses résultats annuels

Un 380 d'Air France. © -

La compagnie dévoile, ce jeudi, ses résultats pour le compte de l'année 2013. Les analystes s'attendent à une perte de 751 millions d'euros, soit moins qu'en 2012 (1,2 milliard).

Ces chiffres devraient être avant tout tirés par KLM, qui est présent sur les vols long-courrier, segment le plus rentable pour les compagnies "classiques", alors qu'Air France a comme talon d'Achille les vols domestiques, concurrencés par les compagnies low-cost.

Le groupe français réagit, en développant Transavia, sa propre filiale low-cost, qui est, elle, à l'équilibre depuis 2012. Air France tente également de soigner son offre haut de gamme. L'entreprise a récemment dévoilé sa nouvelle classe affaires pour pouvoir rivaliser sur ce marché avec les compagnies du Golfe.

> La loi Duflot définitivement adoptée

La façade d'un immeuble parisien. © -

L'heure de l'adoption pour le projet de loi sur le logement. Après le vote largement favorable de l'Assemblée nationale (297 voix pour, 165 contre), mercredi, le projet de loi sur le logement Alur, porté par Cécile Duflot, va être soumis au vote des sénateurs, ce jeudi matin.

Ce projet de loi pour l'Accès au logement et à un urbanisme rénové (Alur) instaure une garantie universelle des loyers (GUL) désormais à portée réduite, et un encadrement des loyers.

> Mise en place du nouveau plan Vigipirate

Le nouveau plan va notamment abandonner le fameux code couleurs "rouge", "rouge renforcé" et "écarlate", pour adopter une signalétique avec un triangle rouge à bords noirs. © -

Le nouveau plan Vigipirate arrive ce jeudi. Le dispositif actuel, créé en place en 1978 sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing et jugé "obsolète" et peu transparent, est renouvelé pour faire face à de nouveaux risques.

Le nouveau plan va notamment abandonner le fameux code couleurs "rouge", "rouge renforcé" et "écarlate", pour adopter une signalétique avec un triangle rouge à bords noirs. Les termes "plan Vigipirate" sont eux conservés. Autre innovation, par souci de transparence, le futur plan sera en partie consultable par les collectivités locales, les opérateurs et le public.

A.S. et J.M.