La Grèce vers la faillite

Alexis Tsipras, leader de la coalition de la gauche radicale a qualifié de nul et non avenu le second plan de sauvetage de la Grèce. Mais cette déclaration a remis en question des mois de négociations entre le pays et ses créanciers.

Le problème c’est que le 14 mai prochain, l’Eurogroupe doit valider le versement de 5,3 milliards d’euros et en juin, ce sont 6 milliards d’euros qui doivent être débloqués. Or pour obtenir cette manne financière, le président de la Commission européenne l’a rappelé, la Grèce doit impérativement voter de nouveaux sacrifices budgétaires. Ils sont évalués à près de 11 milliards et demi d’euros. Mais voilà l’impasse politique empêche toute nouvelle réforme. De nouvelles élections pourraient même être organisées le 17 juin prochain.

Faillite

Malheureusement, il sera peut-être alors trop tard, car sans une nouvelle aide de l’Union européenne et du FMI, la Grèce ne pourra alors pas rembourser ses millions de dettes qui arrivent à échéance à la fin du mois de juin. La faillite sera lors inéluctable entrainant dans la foulée, la sortie tant redoutée de la Grèce de la zone euro.

Le mot faillite est lâché. Il occupe à nouveau tous les esprits depuis dimanche, depuis l’arrivée en deuxième position des élections législatives grecque de la gauche radicale, hostile aux mesures d'austérité imposées par la Troïka (UE, FMI et BCE).