REVUE DE PRESSE - L'Espagne sous le choc après la catastrophe ferroviaire

REVUE DE PRESSE - Jeudi matin, au lendemain de la catastrophe ferroviaire survenue à Saint-Jacques de Compostelle, la presse espagnole se fait l’écho du choc et de la tristesse qui saisissent l’Espagne. Au coeur de toutes les interrogations: la vitesse très élevée du train qui pourrait être à l’origine du déraillement.

"Le pire jour pour la Galice"

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La Voz de Galicia, le journal régional, déplore en une "Le pire jour pour la Galice". La photographie montre des victimes allongées et ensanglantées. A l'arrière, des personnes tentent de porter secours aux blessés, n'hésitant pas à pénétrer dans le train qui est complètement éventré.

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"Le déraillement d’un train à Santiago cause une tragédie" titre El Pais, le quotidien le plus lu en Espagne. Des mots sobres, mais une photo choc qui montre le train démembré, partiellement écrasé, et des corps étendus sur le sol.

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El Mundo, deuxième quotidien payant le plus diffusé du pays, n’hésite pas à attribuer la responsabilité de l’accident à la vitesse du train en titrant: "Haute vitesse mortelle". Le journal annonce 35 morts, mais le bilan grandit d’heure en heure portant le nombre de victimes à 77, ce jeudi matin.

Des photographies chocs des victimes

C’est aussi la vitesse du train qui est pointée du doigt par le quotidien ABC qui rapporte sur son site web une vitesse de 200 km/h ainsi qu’un bilan provisoire de 77 morts. Selon le journal, il s’agit de "la pire catastrophe ferroviaire du monde en 2013 et de la pire qu’ait connue l’Espagne au cours des quarante dernières années".

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La Vanguardia, journal d'information généraliste édité à Barcelone, choisit d’illustrer la "tragédie" avec une photographie montrant un homme ensanglanté et visiblement très affaibli, soutenu par deux personnes. Derrière, le train est plié en deux.

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"Horreur dans le train", titre le quotidien catalan El Periodico. Pour illustrer "la plus grande tragédie ferroviaire des dernières décennies, une photographie montre le train éventré, pris d'assaut par les secouristes tandis que les corps des victimes sont encore à terre.

Souen Léger