Deux Canadiens, un Américain, un Allemand et un Ukrainien "probablement" parmi les morts du funiculaire à Lisbonne

Au lendemain du déraillement d'un funiculaire à Lisbonne, au Portugal, la police annonce plusieurs nationalités parmi les victimes.

Deux Canadiens, un Américain, un Allemand et un Ukrainien figurent parmi les 16 personnes tuées dans le déraillement de funiculaire mercredi 3 septembre à Lisbonne, a annoncé ce jeudi 4 septembre la police portugaise sur la base d'éléments permettant d'établir leur nationalité avec un "haut degré de probabilité". Une Française s'est également ajoutée à la liste des victimes, a annoncé ce vendredi 5 septembre le ministère français des Affaires étrangères.

Les conclusions des enquêteurs se fondent sur les documents recueillis auprès des victimes, leurs communications jusqu'au moment de l'accident ou encore des contacts de personnes cherchant à obtenir des informations sur des proches, a précisé le directeur de la police judiciaire, Luís Neves.

Parmi les victimes figurent également cinq Portugais, deux Sud-coréens et un Suisse. Il reste toujours trois personnes à identifier, expliquait un peu plus tôt dans la journée Luís Neves.

Les autopsies des corps des victimes ont été achevées dans l'après-midi, annonce Francisco Corte Real, président de l'Institut de médecine légale, interrogé par le média local SIC Noticias. Elles ont été réalisées "en un temps record, dans le but d'alléger la souffrance de leurs familles", ajoute-t-il.

Enquête sur les causes

Concernant les causes de cet accident qui a coûté la vie à seize personnes, une "enquête interne" a été ouverte par Carris, la société de transport qui exploite le funiculaire de Lisbonne, "avec la collaboration de consultants externes", fait savoir la compagnie dans un communiqué.

"Nous allons suspendre l’exploitation de tous les funiculaires et de l’ascenseur. Ceux-ci seront soumis à un contrôle technique rigoureux, réalisé par un organisme externe, dans les prochains jours", est-il ajouté.

Un temps évoquée, la piste de la rupture d'un câble est écartée par Carris, qui assure que "l'enquête déterminera ce point, et nous ne pouvons pas le présumer."

Lucie Valais avec AFP