Royaume-Uni: un chirurgien plastique reconnu coupable d'avoir tenté d'assassiner son ancien patron

Le 08/04 à 07h44

Une voiture de police dans le Nord de l'Angleterre. - PAUL ELLIS / AFP

Le chirugien plastique a aspergé d'essence la maison de son patron en 2021, avant de le poignarder. Avant l'attaque, la victime avait fourni des preuves, dans le cadre d'une procédure disciplinaire visant l'accusé, qui risquait ainsi de perdre son emploi.

Une affaire sordide. Un chirurgien plastique a été reconnu coupable de la tentative de meurtre de son ancien patron ce lundi 7 avril, après l'avoir poignardé et tenté en vain de mettre le feu à sa maison, rapporte Sky News.

En 2021, Peter Brooks s'était rendu à vélo au domicile de son chef d'entreprise, dans le Nottinghamshire, au Royaume-Uni. Vêtu d'une tenue de camouflage, l'homme de 61 ans avait aspergé le rez-de-chaussée de la propriété avec de l'essence avant de poignarder son collègue chirurgien plastique, Graeme Perks.

Lors de la tentative d'assassinat, son collègue venait de partir à la retraite. L'attaque lui a causé des blessures "extrêmement graves" au foie, aux intestins et au pancréas, lui donnant 95 % de chances de mourir, a rapporté la Cour.

L'accusé en grève de la faim pour éviter son incarcération

Un peu avant l'attaque, Graeme Perks avait fourni des preuves, dans le cadre d'une procédure disciplinaire, qui visaient l'accusé. Il risquait ainsi de perdre son emploi au sein du Nottingham University Hospitals NHS Trust.

Les condamnations de Peter Brooks font suite à une série d'audiences judiciaires qui ont duré quatre ans. Lors de son dernier procès, qui a duré un mois, ce dernier a été "volontairement absent" parce qu'il faisait une grève de la faim et qu'il avait déclaré qu'il "préférait être mort qu'incarcéré", rapporte Sky News.

Il a également licencié ses avocats avant le procès et n'était pas représenté dans l'affaire. Lors de l'ouverture du procès, l'avocate Tracy Ayling KC a déclaré au jury qu'il était "clair que l'accusé détestait Graeme Perks" et qu'il voulait "l'écarter de son chemin".