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Guerre en Ukraine: les Russes ont quitté la centrale nucléaire de Tchernobyl

Le sarcophage du réacteur accidenté de la centrale de Tchernobyl, le 13 avril 2021

Le sarcophage du réacteur accidenté de la centrale de Tchernobyl, le 13 avril 2021 - Sergei SUPINSKY © 2019 AFP

BFMTV sur le Canal 13
Ce jeudi marque le 36e jour de l'offensive russe contre l'Ukraine. Alors que les tensions diplomatiques sont montées d'un cran au sujet du gaz russe, les autorités ukrainiennes ont annoncé qu'une personne a été tuée et quatre autres blessées dans des tirs sur un convoi humanitaire.

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Zelensky dit que la Russie "accumule un potentiel offensif" dans le Donbass

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky déclare que les troupes russes "accumulent un potentiel offensif" dans la région du Donbass, à Marioupol et en direction de Kharkiv, dans un message vidéo publié ce jeudi soir.

"Dans le Donbass, à Marioupol et en direction de Kharkiv, les troupes russes accumulent leur potentiel offensif, de puissantes offensives. Nous nous défendrons. Nous ferons tout pour arrêter les occupants et nettoyer notre terre de leurs chimères malfaisantes et absurdes."

La présidente du Parlement européen se rend à Kiev

Roberta Metsola, la présidente maltaise du Parlement européen, a indiqué ce jeudi soir sur Twitter qu'elle était "en route pour Kiev".

"Je suis en route pour Kiev", a-t-elle simplement écrit en anglais et en ukrainien, avec un drapeau ukrainien et un hashtag de soutien au pays envahi, et une photo où on la voit emmitouflée dans un blouson devant ce qui semble être un wagon de train.

Le point sur la situation à 00h30

Les Russes ont quitté la centrale nucléaire de Tchernobyl. Selon l'agence ukrainienne pour la gestion de la zone de la centrale, "il n'y a plus de personnes étrangères (au service)" sur place. La centrale avait été capturée au début de l'invasion, le 24 février.

Justin Trudeau opposé à la présence de la Russie au prochain G20. Selon lui, Moscou ne peut plus être considéré comme un "partenaire constructif".

Après une visite en Ukraine, le chef de l'AIEA se rend en Russie. Il va s'entretenir avec des hauts responsables russes ce vendredi.

Washington table désormais sur un conflit "prolongé" en Ukraine. John Kirby, porte-parole du Pentagone, a estimé qu'il était "difficile" d'estimer la durée de la guerre.

Les Russes ont quitté la centrale de Tchernobyl avec des otages, selon Kiev

Les troupes russes ont quitté la centrale de Tchernobyl qu'ils occupaient depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février en emmenant des otages, ont annoncé jeudi soir des responsables à Kiev.

"En quittant la centrale nucléaire de Tchernobyl, les occupants russes ont pris avec eux des membres de la Garde Nationale qu'ils retenaient en otages depuis le 24 février", a déclaré sur Telegram l'agence d'Etat ukrainienne Energoatom, citant des employés.

Le Pentagone table désormais sur un conflit "prolongé" en Ukraine

Le recentrage de l'effort de guerre russe sur le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, où les forces russes feront face à une armée ukrainienne aguerrie, laisse présager un conflit "prolongé", qui pourrait durer des mois, a prévenu jeudi le Pentagone.

"Si de fait ils donnent la priorité à la région du Donbass, (...) une région où ils n'ont pas combattu depuis huit ans, une région où il y a beaucoup de soldats ukrainiens, qui sont très actifs, cela pourrait durer un moment", a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

"Cela pourrait ne pas être une question de jours ou de semaines, cela pourrait être bien plus long que ça, mais c'est encore difficile à savoir", a-t-il ajouté.

"On doit finir ce qu'on a commencé": le porte-parole de l'ambassade russe confirme que l'objectif de Moscou est le Donbass

Alexander Makogonov, porte-parole de l'ambassade russe en France était invité de BFMTV ce jeudi soir. Après avoir largement critiqué la "propagande ukrainienne", il confirmé que l'objectif de Moscou se situait dans le Donbass.

"On doit protéger les populations de ces Républiques, on doit finir ce qu'on a commencé", a-t-il déclaré sur notre antenne.

Il assure cependant que Moscou ne compte pas "annexer" le Donbass à l'issue de la guerre. "On doit nettoyer ce territoire des éléments néo-nazis, qui se sont bien implantés là-bas", explique-t-il.

Justin Trudeau opposé à la présence de la Russie au prochain G20

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a estimé jeudi que la Russie n'avait pas sa place à la prochaine réunion du G20 car elle ne peut pas être considérée comme un "partenaire constructif".

"Je ne pense pas qu'on peut s'asseoir avec la Russie autour de la table", a expliqué le chef du gouvernement canadien. "Cela ne fait aucun sens d'avoir une discussion sur la croissance économique mondiale si le pays responsable d'une grande partie des bouleversements se trouve autour de la table", a ajouté le Premier ministre.

La décision revient au G20 lui-même, format créé pour promouvoir le dialogue entre les vieilles puissances industrielles du G7 et des géants économiques émergents comme la Chine, le Brésil ou encore la Russie. Justin Trudeau a indiqué avoir discuté de ce sujet avec le président indonésien, qui préside le G20 cette année

Après une visite en Ukraine, le chef de l'AIEA se rend en Russie

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) va s'entretenir vendredi avec de hauts responsables russes, après une visite en Ukraine où le gendarme onusien du nucléaire espère envoyer des experts rapidement.

"Rafael Grossi vient d'arriver à Kaliningrad pour des discussions demain avec de hauts responsables russes", a tweeté l'Agence jeudi soir, en publiant une photo de son directeur à la sortie de l'avion.

Il s'était rendu plus tôt cette semaine en Ukraine pour discuter des moyens de garantir la sécurité des installations nucléaires, en plein conflit avec Moscou.

Les Russes ont quitté la centrale nucléaire de Tchernobyl

Les troupes russes ont quitté la centrale de Tchernobyl qu'ils occupaient depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, ont annoncé jeudi soir les autorités ukrainiennes.

"Il n'y a plus de personnes étrangères (au service) dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Tchernobyl", a indiqué sur Facebook l'agence d'Etat ukrainienne pour la gestion de la zone de la centrale.

Le point sur le conflit à 21h

-La fin d’une amitié? En début de soirée ce jeudi, l’acteur Gérard Depardieu a, dans un communiqué transmis à l’AFP, vivement critiqué les "les folles dérives inacceptables" de Vladimir Poutine, annonçant que la totalité des recettes de ses trois concerts prévus début avril au Théâtre des Champs-Elysées "reviendra aux victimes ukrainiennes".

"Le peuple russe n'est pas responsable des folles dérives inacceptables de leurs dirigeants comme Vladimir Poutine", a-t-il ajouté.

-Dans une interview accordée ce jeudi au Figaro, le ministre français des Affaires étrangères assure ne voir "aucune inflexion des Russes" depuis les dernières négociations.

"Même si la progression de leurs forces est plus lente que le Kremlin ne l’espérait, je n’ai remarqué aujourd’hui aucun recul significatif, ni même de réel cessez-le-feu, le soi-disant 'régime de silence' annoncé hier par les Russes pour quelques heures à Marioupol étant clairement insuffisant", affirme-t-il.

-Lors d’une prise de parole ce jour, le président des États-Unis Joe Biden s’est dit sceptique "sceptique" face aux annonces de la Russie sur un retrait partiel de ses troupes pour concentrer l'offensive en Ukraine sur la région du Donbass, à l'est du pays.

Il a par ailleurs estimé que Vladimir Poutine "semblait s'isoler", et a dit avoir "des indications selon lesquelles (le président russe) a limogé ou placé en résidence surveillée certains de ses conseillers", tout en disant ne pas avoir de "preuves irréfutables".

-Ce recentrage de l'effort de guerre russe sur le Donbass, laisse présager un conflit "prolongé", a prévenu jeudi un haut responsable du Pentagone. Les forces russes ont en outre entamé leur retrait de Tchernobyl et ont "abandonné" l'aéroport militaire de Gostomel, au nord-ouest de Kiev, mais "nous continuons à penser que c'est un repositionnement", a déclaré à la presse ce responsable ayant requis l'anonymat.

Joe Biden "sceptique" face aux annonces de Moscou d'un retrait partiel de ses troupes

Le président des États-Unis s'est dit jeudi "sceptique" face aux annonces de la Russie sur un retrait partiel de ses troupes pour concentrer l'offensive en Ukraine sur la région du Donbass, à l'est du pays.

Il a par ailleurs estimé que Vladimir Poutine "semblait s'isoler", et a dit avoir "des indications selon lesquelles (le président russe) a limogé ou placé en résidence surveillée certains de ses conseillers", tout en disant ne pas avoir de "preuves irréfutables".

Pour Le Drian, le "régime de silence" russe à Marioupol est "clairement insuffisant"

Jean-Yves Le Drian est pessimiste. Dans une interview accordée ce jeudi au Figaro, le ministre français des Affaires étrangères assure ne voir "aucune inflexion des Russes" depuis les dernières négociations.

"Même si la progression de leurs forces est plus lente que le Kremlin ne l’espérait, je n’ai remarqué aujourd’hui aucun recul significatif, ni même de réel cessez-le-feu, le soi-disant 'régime de silence' annoncé hier par les Russes pour quelques heures à Marioupol étant clairement insuffisant", affirme-t-il.

En ce qui concerne Vladimir Poutine, Jean-Yves Le Drian s'interroge sur sa stratégie dans les jours à venir. "S’agit-il d’une revendication territoriale" ou bien "d’une guerre de révisionnisme historique."

"Le but est-il de récupérer des territoires qui selon Vladimir Poutine appartiennent à la Russie ou est-il l’occupation intégrale de l’Ukraine et son intégration pour en faire un État croupion? Si j’en juge par les discours du président russe, c’est pour l’instant la deuxième hypothèse qui prévaut", prévient-il, se questionnant sur la capacité de mener un conflit à long terme.

Depardieu dénonce les "folles dérives inacceptables" de Poutine

L'acteur français prend une position claire sur le conflit ukrainien. Ce jeudi, Gérard Depardieu a dénoncé, auprès de l'AFP, les "folles dérives inacceptables" du président russe Vladimir Poutine, annonçant que la totalité des recettes de ses trois concerts prévus début avril au Théâtre des Champs-Elysées "reviendra aux victimes ukrainiennes".

"Le peuple russe n'est pas responsable des folles dérives inacceptables de leurs dirigeants comme Vladimir Poutine", a déclaré dans un communiqué à l'AFP la star, qui avait fait l'éloge du dirigeant russe dans le passé. Il doit se produire au TCE, à Paris, du 1er au 3 avril.

Des nouvelles explosions entendues à Kiev

Malgré les promesses de Moscou, qui avait affirmé vouloir se concentrer sur l'est de l'Ukraine, plusieurs explosions ont été entendues ce jeudi dans la capitale Kiev.

Selon nos envoyés spéciaux présents sur place, une forte explosion a été entendue en milieu d'après-midi dans un quartier militaire de la ville, sans que plus d'informations ne soient données. Un immeuble en particulier aurait été touché par cette frappe.

En début de soirée, c'est une nouvelle explosion qui a été entendue dans le centre de Kiev, sans que plus d'informations ne soient, ici non plus, données par les autorités ukrainiennes.

Le Pentagone table désormais sur un conflit "prolongé"

Le recentrage de l'effort de guerre russe sur le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, où les forces russes feront face à une armée ukrainienne aguerrie, laisse présager un conflit "prolongé", a prévenu jeudi un haut responsable du Pentagone.

Les forces russes ont entamé leur retrait de Tchernobyl et ont "abandonné" l'aéroport militaire de Gostomel, au nord-ouest de Kiev, mais "nous continuons à penser que c'est un repositionnement", a déclaré à la presse ce responsable ayant requis l'anonymat.

"Nous n'avons absolument aucune indication que ces soldats rentrent chez eux, ou qu'ils sont écartés définitivement des combats", a-t-il ajouté

Pour la Croix-Rouge, il est "illusoire de penser que tout le monde puisse sortir demain" de Marioupol

A la veille d'une nouvelle tentative d'évacuation de la ville de Marioupol, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est dit prêt "à diriger" ces opérations.

Sur notre antenne, Frédéric Joli, porte-parole de ce dernier, estime cependant "illusoire de penser que tout le monde puisse sortir demain."

"Il y a eu deux interventions avortées il y a deux semaines. On espère que cette troisième intervention se soldera par un succès, explique-t-il.

Selon lui, l'opération sera "extrêmement compliquée." "La population est exsangue depuis un mois, il n’y a plus rien à manger à boire, in imagine une évacuation compliquée."

"Il y a des dizaines de milliers de personnes coincées. Ce sera un test important et il faut imaginer des scénarios qui permettent de répéter. Il faut que cela tienne demain."

Des tirs sur un convoi humanitaire près de Tcherniguiv, un mort

Une personne a été tuée et quatre autres ont été blessées dans des tirs sur un convoi de cinq bus amenant des volontaires vers la ville assiégée de Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, a annoncé jeudi une responsable ukrainienne.

"Les combattants russes ont tiré sur un convoi de volontaires près de Tcherniguiv. Cinq bus qui se dirigeaient vers la ville pour évacuer des civils ont été l'objet de tirs", a annoncé Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement. "Une personne est morte, quatre sont grièvement blessées", a-t-elle précisé.

Elle a accusé les troupes russes de "ne pas laisser la moindre possibilité d'évacuer les civils de Tcherniguiv assiégée, en laissant des dizaines de milliers de civils sans nourriture, sans eau, sans chauffage".

Guerre en Ukraine: le point à 17h30

· À Marioupol, l'évacuation des civils est sur les rails: Kiev a annoncé envoyer 45 bus pour évacuer la population de la ville assiégée par les forces russes. Le Comité international de La Croix-Rouge s'est dit prêt "à diriger" les opérations d'évacuation à partir de vendredi, à condition d'avoir les garanties de sécurité nécessaires.

· La Russie ne livrera plus de gaz aux pays refusant de payer en rouble, la France et l'Allemagne "se préparent" à un arrêt des importations: Berlin et Paris ont réitéré leur refus de payer en roubles. Le chancelier allemand Olaf Scholz martelant que les contrats stipulent "que les paiements se font en euros et parfois en dollars".

· Les dirigeants de l'UE et la plupart des députés européens interdits d'entrée en Russie: Moscou a annoncé interdire l'entrée sur son territoire "aux plus hauts dirigeants de l'Union européenne, y compris un certain nombre de commissaires européens et de chefs d'organes militaires européens, ainsi qu'à la vaste majorité des députés du Parlement européen.

· Une explosion entendue dans l'hypercentre de Kiev: alors que depuis plusieurs jours, la capitale connaissait une accalmie et que les forces russes ont annoncé leur retrait de la région, les envoyés spéciaux de BFMTV sur place ont pu constater une violente explosion dans le centre-ville ce jeudi, peu après 16 heures. L'origine de l'explosion, qui aurait touché un quartier militaire, est pour l'heure inconnue.

· L'Otan s'attend à des "offensives supplémentaires" de la Russie: le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg a exprimé son scepticisme quant aux nouvelles stratégies militaires annoncées par Moscou. Selon lui, les forces russes "ne se retirent pas mais se repositionnent" dans certaines zones où elles avaient promis une réduction de leurs interventions.

Les dirigeants de l'UE et la plupart des députés européens interdits d'entrée en Russie

La Russie a annoncé jeudi interdire l'entrée sur son territoire aux dirigeants européens et à la majorité des eurodéputés, en réaction aux mesures punitives visant Moscou pour son intervention militaire en Ukraine.

"Les restrictions s'appliquent aux plus hauts dirigeants de l'Union européenne, y compris un certain nombre de commissaires européens et de chefs d'organes militaires européens, ainsi qu'à la vaste majorité des députés du Parlement européen, qui font la promotion de politiques antirusses", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

La diplomatie russe n'a pas publié la liste des personnes ciblées, mais a déclaré avoir informé la représentation européenne à Moscou de cette mesure.

"Nous réaffirmons que toute action hostile de la part de l'UE et de ses Etats membres continuera immanquablement de donner lieu à une riposte ferme", a souligné le ministère russe.

Plus de six artisans sur dix touchés directement par la guerre en Ukraine, selon un sondage

Selon un sondage publié ce jeudi par la Chambre des métiers et de l'artisanat (CMA), plus de six artisans sur dix subissent directement dans leur activité les effets de la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

Ce sont précisément 62% des 8250 artisans interrogés par la CMA qui disent être directement touchés par le conflit.

Parmi les difficultés principales rencontrées par les artisans interrogés, la hausse du coût de l'énergie est la plus souvent citée, devant les difficultés d'approvisionnement et la baisse du chiffre d'affaires.

Les boulangers et les artisans du bâtiment sont particulièrement concernés par les problèmes d'approvisionnement. Lorsque les premiers subissent la hausse du blé, les seconds connaissent une une flambée des cours de certaines matières premières.

Or "le plan de résilience économique et sociale présenté par le gouvernement le 16 mars 2022 (...) ne cible pas encore suffisamment les artisans", juge la Chambre.

Une nouvelle explosion dans l'hypercentre de Kiev

Depuis plusieurs jours, le centre-ville de Kiev connaissait une accalmie. Pourtant, les envoyés spéciaux de BFMTV dans la capitale ukrainienne ont pu constater une violente explosion dans l'hypercentre ce jeudi.

"Nous avons entendu une très forte détonation, peu après 16 heures" témoigne Boris Kharlamoff sur place. "Nous avons ensuite rejoint un point haut de la ville pour tenter d'apercevoir un éventuel panache de fumée".

Après avoir constaté le probable lieu de l'explosion, les journalistes de BFMTV se sont rendus sur place.

"Nous étions en fait dans un quartier militaire, non loin du fleuve qui traverse Kiev. A notre arrivée sur place, des militaires nous ont demandé de quitter très rapidement les lieux. Mais nous avons eu le temps d'apercevoir un peu les dégâts" explique Boris Kharlamoff

D'après nos journalistes, les vitres d'un immeuble auraient été soufflées par l'explosion, mais très peu d'informations ont pour le moment été données sur l'origine de la frappe, ni sur de potentielles victimes.

Washington sanctionne le secteur technologique russe

Washington a annoncé jeudi de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie, visant cette fois le secteur technologique, dont le plus important fabricant russe de semi-conducteurs, afin, entre autres, d'empêcher le contournement des sanctions occidentales.

Le département américain au Trésor a indiqué qu'il ciblait "21 entités et 13 individus dans le cadre de sa répression contre les réseaux de contournement des sanctions (imposées au) Kremlin et des entreprises technologiques, qui jouent un rôle déterminant dans la machine de guerre de la Fédération de Russie".

L'agence nucléaire ukrainienne confirme que les Russes ont commencé à quitter Tchernobyl

Les troupes de Moscou ont bel et bien commencé à se retirer du site de Tchernobyl, dont elles avaient pris le contrôle dès le premier jour de l'invasion de l'Ukraine le 24 février.

C'est ce qu'a indiqué l'agence nucléaire ukrainienne ce jeudi, alors qu'un haut responsable du Pentagone avait évoqué ce retrait mercredi déjà. Les troupes qui occupaient le site sont parties "en deux colonnes vers la frontière" entre l'Ukraine et le Bélarus, a indiqué Energoatom sur Telegram, ajoutant qu'il ne reste plus qu'un "petit nombre" de soldats russes sur place.

Evacuation de Marioupol: l'Elysée appelle à une trêve de durée "suffisante"

Alors qu'une nouvelle tentative d'évacuation des nombreux civils bloqués dans la ville assiégée de Marioupol est toujours sur les rails ce jeudi, l'Elysée a assuré être en contact avec les autorités russes et ukrainiennes, ainsi qu'avec les organisations humanitaires:

"Nous continuons notre rôle, à savoir faire en sorte que les conditions du droit international humanitaire soient respecté, que la sécurité pour les organisations internationales impliquées puissent être garantie", assure-t-elle.

Par ailleurs, la présidence française estime qu'il faudrait davantage de temps pour mener à bien l'évacuation:

"Nous passons aussi des messages au niveau politique pour que la trêve soit d'une durée suffisante : les quelques heures annoncées par les autorités russes ne sont en effet pas suffisantes pour permettre l'organisation de cette évacuation dans les bonnes conditions", estime l'Elysée

L'Europe continuera à payer le gaz russe en euros ou dollars, assure Scholz

Les pays européens ne comptent pas céder aux menaces de Vladimir Poutine de ne plus livrer de gaz aux pays refusant de payer en rouble.

Ce jeudi, le chancelier allemand Olaf Scholz assure que l'Europe continuera à payer le gaz russe en euros ou dollars.

"Il est écrit dans les contrats que les paiements se font en euros et parfois en dollars", a expliqué le chancelier allemand lors d'une conférence de presse avec son homologue autrichien, Karl Nehammer. "J'ai dit clairement au président russe que cela resterait ainsi" et "les entreprises veulent pouvoir payer en euros et le feront", a-t-il ajouté.

La France et l'Allemagne se "préparent" à un arrêt des importations de gaz russe

Face aux menaces russes de ne plus fournir les occidentaux en gaz s'ils refusent de payer en rouble, la riposte ne s'est pas faite attendre.

L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe, alors que Moscou exige, à partir du 1er avril, un paiement en roubles des livraisons, ce que les Européens refusent, a déclaré jeudi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire, à Berlin.

"Il peut y avoir une situation dans laquelle demain, dans des circonstances très particulières, il n'y aura plus de gaz russe (...) c'est à nous de préparer ces scénarios là, et nous les préparons", a-t-il détaillé, lors d'une conférence de presse avec le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck.

La Russie ne livrera plus de gaz aux clients occidentaux refusant de payer en roubles

Vladimir Poutine a annoncé jeudi que les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" devront à partir de vendredi payer en roubles depuis des comptes en Russie sous peine d'être privés d'approvisionnements. Une mesure qui toucherait surtout l'Union européenne. Le prix du gaz reste cependant libellé dans la devise des contrats en cours, soit le plus souvent en euros ou en dollars.

"Ils doivent ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes. Et de ces comptes ils devront payer le gaz livré et cela dès demain", a déclaré Vladimir Poutine à la télévision après avoir signé un décret en ce sens.

Il a ajouté qu'en cas de refus, "les contrats en cours seront arrêtés".

"Si ces paiements ne sont pas effectués, on considérera que ce sera une infraction aux obligations de la part de l'acheteur, et cela aura toutes les conséquences qui s'imposent", a insisté le dirigeant russe.

Gérard Larcher veut demander à la Croix-Rouge internationale d'être présente "sur les terrains de combat"

Le président du Sénat Gérard Larcher, qui a reçu jeudi une délégation de parlementaires ukrainiens, s'est engagé à demander au président de la Croix-Rouge internationale la présence de l'organisation "sur les terrains de combat" en Ukraine.

"La Croix-Rouge est présente pour les réfugiés, elle est présente aux frontières, elle est présente par une délégation nationale en Ukraine, mais ils ont besoin de la présence de la Croix-Rouge sur les terrains de combat", a déclaré à la presse le président du Sénat. "C'est une demande que je vais faire directement au président de la Croix-Rouge internationale"

Kharkiv: après une situation "stable", l'armée russe va "réattaquer" selon les forces ukrainiennes

L'armée russe est en train de "regrouper ses forces pour attaquer" dans l'est et le sud de l'Ukraine, a estimé jeudi le chef de la 92e Brigade et défenseur de Kharkiv (nord-est), deuxième ville du pays où la situation est "stable".

"Ils (les Russes) ont cru qu'ils passeraient en Ukraine comme ils l'ont fait en Crimée. Mais cela n'a pas marché, c'est pourquoi l'ennemi s'est retiré et est en train de se regrouper", a déclaré le général Pavlo "Maestro". "Il se regroupe pour attaquer et mettre le maximum de forces dans la région ou la direction de Slobozhanshchyna", la partie nord-est du pays allant de Kharkiv à Lougansk, et "Marioupol", a estimé le général.

Repoussée des faubourgs, l'armée russe campe toujours aux périphéries nord et nord-est de la ville, d'où elle bombarde quotidiennement des zones résidentielles à portée de son artillerie.

"A Kharkiv, la situation est stable", a jugé le général "Maestro", un surnom hérité de la guerre de 2014/2015 dans le Donbass (est). "Nous nous défendons dans toutes les directions et nous essayons de repousser l'ennemi".

Zelensky devant le Parlement belge: "la paix a plus de valeur que les diamants, le pétrole et le gaz" russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi la Belgique à livrer des armements pour aider son peuple à combattre les troupes russes, notamment à Marioupol, jugeant la paix plus importante que le commerce avec la Russie.

Il a fait une allusion notamment au commerce de diamants dont la ville belge d'Anvers est une place forte en Europe.

"Je pense que la paix a beaucoup plus de valeur que les diamants, que les accords avec la Russie, que les bateaux russes dans les ports, plus aussi que le pétrole et le gaz russes, donc aidez nous !", a-t-il lancé devant le Parlement belge.

La ville de Montpellier prête à réduire ses liens avec les banques qui n'œuvrent pas pour la paix en Ukraine

La ville de Montpellier (Hérault) s'est dite prête à réduire ses liens avec les banques qui "privilégieront leurs intérêts financiers à la paix en Europe", dans un courrier où elle demande à ses partenaires financiers de préciser leurs engagements présents et futurs en Russie.

"Je vous sollicite pour connaître les intérêts financiers et activités de votre groupe en Russie, et s'ils existent ce que pourrait être leur devenir", a écrit le maire socialiste de la ville, Michaël Delafosse, dans une lettre adressée à une quinzaine de banques.

Ce courrier, daté du 28 mars, soit un peu plus d'un mois après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a été notamment envoyé à la Société Générale, à BNP Paribas, au Crédit Mutuel, à Dexia Crédit Local ou encore à la Banque Européenne d'Investissement (BEI), selon une source proche du dossier.

"Nous nous réservons, dans le strict respect des contrats qui nous lient, le droit d'initier un reflux total ou partiel de la commande publique lorsque certains groupes privilégieront leurs intérêts financiers à court terme à la paix en Europe", explique le maire, qui préside également Montpellier Méditerranée Métropole, regroupement d'une trentaine de communes.

Moscou minimise l'impact du paiement du gaz russe en roubles

Le Kremlin a minimisé jeudi la portée de sa mesure obligeant les Européens à payer leurs factures de gaz en roubles et non plus en euros, jugeant qu'il s'agissait d'une simple opération de change.

"De facto, pour celui qui reçoit le gaz russe, qui paye les livraisons, il n'y a dans les faits aucun changement. Ils acquièrent juste des roubles pour le montant en devise qui est prévu dans le contrat" d'approvisionnement en gaz, a souligné Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

La décision de passer à une facturation en roubles permet à la Russie de soutenir sa monnaie nationale, chahutée par les sanctions, mais la privera d'une source de devises. D'ores et déjà, la Russie oblige ses exportateurs, y compris Gazprom, à convertir 80% de leur chiffres d'affaires en roubles.

"La Russie reste fidèle à ses obligations contractuelles, en volume comme en prix", a rajouté Dmitri Peskov, précisant que Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz, ainsi que leurs conseillers, avaient discuté en détail de ce nouveau système la veille.

L'Otan s'attend à des "offensives supplémentaires" de la Russie

Lors d'une conférence de presse ce jeudi, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a exprimé son scepticisme quant aux nouvelles stratégies militaires annoncées par la Russie. Les forces russes "ne se retirent pas mais se repositionnent" en Ukraine a-t-il estimé

"Selon nos informations", la Russie "essaie de regrouper (ses forces) et de renforcer son offensive sur la région du Donbass et dans le même temps elle maintient la pression sur Kiev et d'autres villes", a déclaré Jens Stoltenberg. Moscou avait dit mardi réduire "radicalement" son activité en direction de Kiev et Tcherniguiv.

La cote de popularité de Poutine bondit en Russie

Quelque 83% des Russes approuvent l'action de Vladimir Poutine, gagnant douze points par rapport à février, selon l'enquête publiée jeudi par l'institut russe indépendant Levada dont c'est le premier sondage depuis le début de l'offensive en Ukraine.

Seuls 15% des Russes disent ne pas approuver l'action du président (-12% en un mois) et 2% sont sans opinion. Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine gagne lui 11 points (71%, contre 60% en février) et le gouvernement 15 points (70% contre 55% en février).

>> Le détail dans notre article

Stellantis va suspendre l'activité de son usine russe "faute de pièces"

Le groupe Stellantis va bientôt suspendre la fabrication d'utilitaires dans son unique usine russe, à Kaluga (sud-ouest de Moscou), faute de pièces, a annoncé jeudi le directeur général du groupe automobile, Carlos Tavares.

"L'usine Stellantis de Kaluga, en Russie, devra cesser ses activités en raison d'une pénurie de composants, ce qui ne rendra pas le monde meilleur", a déclaré Carlos Tavares lors d'un déplacement à l'usine Mirafiori de Turin, selon le groupe.

Le groupe avait déjà annoncé début mars l'arrêt de toute importation et exportation vers et depuis la Russie, et son usine de Kaluga, tournait au ralenti, avec ses 2700 salariés.

Londres sanctionne des "propagandistes et médias d'Etat" russes

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi une nouvelle série de 14 sanctions visant des "propagandistes et médias d'Etat" russes, dont les propriétaires de RT et Sputnik pour contrer les "mensonges" du Kremlin en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

"La guerre (du président russe Vladimir) Poutine en Ukraine se fonde sur un torrent de mensonges", a indiqué la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss dans un communiqué, "et ce dernier train de sanctions en date vise les propagandistes éhontés qui véhiculent les fausses nouvelles et récits de Poutine".

Jean-Yves Le Drian va se rendre en Finlande, Estonie et Lituanie

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian doit se rendre en Finlande ce jeudi où une conférence de presse est prévue depuis Helsinki à 17h30 (heure de Paris).

Il devrait ensuite aller en Estonie et en Lituanie vendredi.

Zelensky rappelle les ambassadeurs au Maroc et en Géorgie, ne les jugeant pas assez "efficaces"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rappelé les ambassadeurs d'Ukraine au Maroc et en Géorgie, jugeant qu'ils n'étaient pas assez "efficaces" pour obtenir des armes ou des sanctions contre la Russie dans ces deux pays.

"Ils y a ceux qui travaillent pour que l'Ukraine puisse se défendre et se battre pour son avenir et il y a ceux qui perdent leur temps en s'accrochant à leurs postes. J'ai signé un premier décret pour rappeler une telle personne, l'ambassadrice au Maroc" Oksana Vassilieva, a-t-il déclaré dans un message vidéo mercredi. "Nous avons aussi rappelé l'ambassadeur en Géorgie" Igor Dolgov, a ajouté le président ukrainien.

"Avec tout le respect, s'il n'y a pas d'armes, pas de sanctions, pas de restrictions contre le business russe, cherchez s'il vous plaît un autre travail", a-t-il martelé.

"Les vies humaines ne comptent pas pour eux", témoigne le maire de Melitopol, enlevé puis relâché par les forces russes

Le maire de Melitopol a expliqué sur BFMTV avoir été "emmené en prison, dans une cellule de détention" sans aucun moyen de communication par les forces russes.

"J'ai entendu dans les cellules à côté les cris des torturés, et j'ai compris leur degré de violence parce que les vies humaines ne comptent pas pour eux", a raconté Ivan Fedorov.

Le maire a été remis en liberté par les forces russes en échange de "neuf prisonniers militaires russes", a-t-il expliqué.

"L'armée russe ne pourra pas vaincre l'Ukraine", assure le maire de Melitopol

Enlevé puis relâché par les forces russes, le maire de Mélitpol était l'invité de BFMTV ce jeudi.

"Je suis sûr que l'armée russe ne pourra vaincre l'Ukraine, personne ne s'attendait à une résistance des forces armées ukrainiennes et de l'Ukraine dans son ensemble, mais l'Ukraine a tenu" a-t-il martelé.

"Les Russes peuvent raconter qu'ils diminuent l'activité militaire autour de Kiev et Tcherniguiv, mais c'est parce qu'ils ne sont pas en état de combattre", a assuré Ivan Fedorov.

Marioupol: le Comité international de la Croix Rouge prêt à diriger les opérations d'évacuation vendredi

Le Comité international de la Croix Rouge s'est dit prêt "à diriger" les opérations d'évacuation des civils assiégés dans la ville de Marioupol à partir de vendredi à condition d'avoir les garanties nécessaires, selon un communiqué de l'organisation.

Le ministère russe de la Défense avait annoncé mercredi soir un cessez-le-feu ce jeudi et l'ouverture de couloirs d'évacuation des civils, qui sont piégés depuis des semaines dans la ville pilonnées par les forces russes.

Zelensky exhorte les Pays-Bas à "être prêts" à boycotter l'énergie russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé jeudi aux Pays-Bas d'être prêts à boycotter l'énergie russe lors d'un discours devant le Parlement néerlandais.

"Soyez prêts à arrêter l'énergie de la Russie pour ne pas payer des milliards pour la guerre", a-t-il dit lors d'une intervention en visioconférence.

Le Japon ne prévoit pas de se retirer d'un projet gazier avec la Russie

Le Japon n'a pas l'intention de se retirer d'un grand projet gazier avec la Russie, bien qu'ayant adopté, comme les pays occidentaux, de sévères sanctions contre Moscou après son invasion de l'Ukraine, a indiqué jeudi le Premier ministre nippon.

S'exprimant devant le Parlement, M. Kishida a déclaré que le projet Sakhaline-2, dans l'Extrême Orient russe, proche du Japon, contribuait à fournir un approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) "à long terme, peu coûteux et stable".

"C'est un projet extrêmement important pour notre sécurité énergétique", a-t-il dit. "Notre intention n'est pas de nous en retirer".

Les séparatistes prorusses revendiquent d'importants gains territoriaux

Les séparatistes prorusses du Donbass ukrainien affirmaient jeudi contrôler la quasi-totalité de la région de Lougansk et plus de la moitié de celle de Donetsk, Moscou ayant fait de la conquête de ces territoires de l'Ukraine orientale sa priorité. Ces revendications ne pouvaient pas être vérifiées de source indépendante.

"Au 31 mars 2022, au matin, plus de 90% du territoire de la République populaire de Lougansk a été libéré", a indiqué jeudi sur son canal Telegram la diplomatie de ce territoire.

Denis Pouchiline, dirigeant des séparatistes de Donetsk, avait pour sa part assuré mercredi qu'"environ 55 à 60%" du territoire de la région ukrainienne éponyme était sous contrôle russe.

La Grande-Bretagne presse l'Inde de prendre des mesures contre la Russie

La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss s'est rendue en Inde jeudi, avant l'arrivée à Delhi du plus haut diplomate russe, pour appeler le géant asiatique à prendre des mesures plus sévères à l'encontre de Moscou suite à l'invasion de l'Ukraine.

L'Inde s'est abstenue de voter au conseil de sécurité de l'ONU une résolution condamnant la Russie et s'est contentée d'appeler à l'arrêt des violences. Le pays continue par ailleurs d'acheter du pétrole et des produits russes.

Liz Truss déclarera que "l'invasion de l'Ukraine par la Russie souligne l'importance pour les démocraties de travailler plus étroitement ensemble pour dissuader les agresseurs, réduire la vulnérabilité à la coercition et renforcer la sécurité mondiale", a rapporté le haut-commissariat du Royaume-Uni à New Delhi, la principale mission diplomatique de la Grande-Bretagne en Inde.

Une rencontre entre les chefs de diplomatie russe et ukrainien possible "d'ici une ou deux semaines", selon leur homologue turc

Les ministres des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kuleba, pourraient se rencontrer "d'ici une ou deux semaines" a assuré jeudi leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu.

"Il pourrait y avoir une réunion à plus haut niveau, au moins entre les ministres d'ici une ou deux semaines", a déclaré Mevlüt Cavusoglu dans un entretien télévisé, ajoutant qu'il était "impossible d'avancer une date" et sans précision de lieu.

Cessez-le-feu à Marioupol: "on ne peut pas croire un seul mot que les Russes disent", estime une députée ukrainienne d'opposition

Alors que la Russie a annoncé la mise en place d'un cessez-le-feu à Marioupol pour organiser l'évacuation des civils, Lesia Vasylenko, députée ukrainienne d'opposition, a assuré sur notre antenne ne pas y croire.

"On ne peut pas croire un seul mot que les Russes nous disent, on a déjà eu plein de preuves de ça pendant les 36 jours de guerre et même auparavant. Les Russes ont un talent pour mentir, la propagande russe c'est quelque chose de bien connu dans le monde", a martelé Lesia Vasylenko sur BFMTV ce jeudi.

Pour croire à ce cessez-le-feu, "on doit voir toutes les armées se dégager, on doit voir tous ces couloirs humanitaires ouverts pour que le reste des 150.000 habitants de Marioupol puissent sortir de cette ville qui est devenue une ruine totale", a-t-elle ajouté.

Kiev envoie 45 bus pour évacuer des civils à Marioupol

Kiev s'apprête à envoyer ce jeudi 45 bus pour évacuer des civils depuis Marioupol, ville assiégée du sud-est de l'Ukraine où Moscou a annoncé une trêve, a annoncé Iryna Verechtchouk, vice-Première ministre ukrainienne.

"Cette nuit, nous avons été informés par le Comité international de la Croix Rouge que la Russie était prête à ouvrir l'accès aux convois humanitaires depuis Marioupol", en direction de la ville de Zaporojie, via Berdiansk, a-t-elle déclaré dans une vidéo postée sur Telegram.

"Sur le couloir de Marioupol, nous envoyons 45 bus", a-t-elle ajouté.

Corridor humanitaire à Marioupol: "On ne se fie qu'à une chose, c'est aux actes et aux faits", dit Gabriel Attal

"On ne se fie qu'à une chose, c'est aux actes et aux faits", a déclaré ce jeudi sur CNews Gabriel Attal, au lendemain du communiqué russe annonçant l'évacuation de civils de Marioupol via un corridor humanitaire vers Zaporojie.

"On est très prudent parce que c'est vrai qu'à plusieurs reprises déjà la Russie a eu l'occasion de prendre de tels engagements ou de tenir de tels propos qui ne se sont pas vérifiés ensuite sur le terrain", a aussi dit le porte-parole du gouvernement.

"Ce qui est certain, c'est que la situation à Marioupol est une situation de désolation absolue", juge le secrétaire d'État.

Biden reçoit la famille d'un ex-Marine détenu "à tort" en Russie

Le président américain Joe Biden a rencontré ce mercredi la famille d'un ex-Marine américain "détenu à tort" en Russie et leur a promis de faire tout son possible pour y mettre fin, a annoncé la Maison Blanche.

Trevor Reed, âgé d'une trentaine d'années, est accusé de violences contre deux policiers appelés sur les lieux d'une fête dans la capitale russe en août 2019. Condamné en juillet 2020 à neuf ans de prison, il avait dénoncé une affaire politique sur fond de tensions russo-américaines.

Durant son entretien avec les parents de l'Américain, Joe Biden "a répété son engagement à poursuivre le travail afin de faire libérer Trevor, Paul Whelan (arrêté en 2018 puis condamné pour espionnage, ndlr) et d'autres Américains détenus à tort en Russie et ailleurs", a écrit la Maison Blanche dans un communiqué.

"Nous comprenons la douleur ressentie par la famille et les proches de Trevor, qui subissent le cauchemar de son absence, à laquelle nous sommes engagés à mettre fin", ajoute la présidence américaine.

Les renseignements britanniques affirment que des soldats russes refusent d'obéir aux ordres

Jeremy Fleming, le directeur du Government Communications Headquarters, importante agence de renseignement britannique, a déclaré ce jeudi dans un discours que certains soldats russes refusent d'obéir aux ordres de Moscou.

"Nous avons vu des soldats russes, à court d'armes et démoralisés, refuser d'obéir aux ordres", a-t-il dit. [Certains] "sabotent leur propre équipement et parfois même abattent accidentellement leur propre avion."

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La haute commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU évoque "des crimes de guerre"

Michelle Bachelet, a évoqué ce mercredi "des crimes de guerre" commis en Ukraine dans un long réquisitoire contre les actions menées pour l'essentiel par l'armée russe. Elle n'a laissé aucun doute sur le fait qu'elle estime que la Russie est la principale fautive même si elle n'a pas totalement dédouané les forces ukrainiennes.

"La destruction massive d'objets civils et le nombre élevé de victimes civiles indique fortement que les principes fondamentaux de distinction (entre cibles militaires et les civils, NDLR), de proportionnalité et de précaution n'ont pas été suffisamment appliqués", a-t-elle dit.

"Nous ne croyons personne": Zelensky met en doute les annonces de Moscou sur la réduction de l'activité militaire

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi qu'il ne croyait pas aux promesses russes de réduire l'activité militaire et que son armée se préparait à de nouveaux combats dans l'Est du pays.

"Nous ne croyons personne, pas une seule belle phrase", a déclaré Volodymyr Zelensky dans une adresse vidéo à la nation, ajoutant que les forces russes se regroupaient pour attaquer la région du Donbass. "Nous ne cèderons rien. Nous nous battrons pour chaque mètre de notre territoire", a-t-il dit.

"Nous sommes très prudents": l'Élysée sceptique après l'annonce du cessez-le-feu à Marioupol

Alors que Moscou a annoncé un cessez-le-feu à Marioupol pour organiser l'évacuation des civils, la diplomatie française reste sceptique.

"Nous sommes très prudents à ce stade car ce n'est pas la première fois que la Russie fait une annonce de ce type", déclare l'Élysée ce mercredi.

La présidence rappelle que des "exigences" pour que "les évacuations soient possibles" ont été présentées à Vladimir Poutine mardi lors d'un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron. "Le Président russe avait dit qu'il reviendrait vers lui, à ce stade il ne l'a pas fait. Nous allons donc vérifier tout cela", conclut l'Élysée.

Bonjour à tous!

Et bienvenue dans ce live consacré au 36e jour de la guerre en Ukraine.

Par BFMTV