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"Ça fait huit ans qu'ils nous tuent": Zelensky fustige les propos de Macron appelant à ne pas "humilier" la Russie

Le président ukrainien Zelensky à Zaporijjia, en Ukraine, le 5 juin 2022

Le président ukrainien Zelensky à Zaporijjia, en Ukraine, le 5 juin 2022 - Handout / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP

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La bataille faisait toujours rage lundi à Severodonetsk, une ville-clé de l'est de l'Ukraine soumise à un intense feu russe où le président ukrainien reconnaît une situation "difficile", tandis que Moscou a de nouveau mis en garde les Occidentaux en cas de livraisons d'armes de longue portée.

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Le point sur la situation à minuit

· Le président du Sénat Gérard Larcher se rendra "prochainement" en Ukraine, à l'invitation du président de la Rada (parlement ukrainien). Gérard Larcher a précisé qu'il rendrait "naturellement" compte de cette visite au président de la République Emmanuel Macron "parce qu'il y a des moments où la France doit parler d'une voix".

· Le maire d'Irpin affirme que sa ville est "détruite à 50%". Invité de BFMTV, Oleksandr Markouchine, a notamment évoqué les nombreuses infrastructures touchées comme les maternités et les écoles de cette ville qui "avant la guerre, comptait presque 100.000 habitants".

· La bataille de Severodonetsk continue. Environ 800 civils sont réfugiés dans une usine chimique de la ville où les combats font rage entre les armées ukrainienne et russe depuis plusieurs jours, a affirmé l'avocat américain du magnat Dmytro Firtach, propriétaire du site. La Russie, quant à elle, a affirmé avoir "libéré" les zones résidentielles de la ville.

Le maire d'Irpin affirme sur BFMTV que sa ville est "détruite à 50%"

"Avant la guerre, elle avait presque 100.000 habitants". Oleksandr Markouchine, le maire de la ville ukrainienne d'Irpin, était l'invité ce mardi soir de BFMTV. Interrogé par les journalistes de 22H Max, l'édile a indiqué que sa ville "était détruite à 50%" à la suite de son occupation par l'armée russe.

"La situation est très difficile parce que les gens ne sont tous simplement pas rentrés parce que leurs maisons ou appartements ne sont pas dans un état propre à la vie", a déclaré Oleksandr Markouchine, évoquant de nombreuses infrastructures touchées comme les maternités et les écoles de la villle.

Le président du Sénat Gérard Larcher se rendra "prochainement" en Ukraine

Le président Les Républicains du Sénat Gérard Larcher se rendra "prochainement" à Kiev, à l'invitation du président de la Rada (parlement ukrainien) Rouslan Stefantchouk, a-t-il annoncé mardi lors d'une conférence de presse conjointe à Paris, rapporte l'AFP.

Gérard Larcher a précisé qu'il rendrait "naturellement" compte de cette visite au président de la République Emmanuel Macron "parce qu'il y a des moments où la France doit parler d'une voix". 

Le président du Sénat a réaffirmé son soutien à l'Ukraine dans sa demande de statut de candidat à l'adhésion à l'Union européenne. 

"Je le dis en mon âme et conscience et en toute responsabilité, l'Ukraine a écrit en lettres de sang plusieurs des conditions exigées pour obtenir le statut de candidat", a déclaré Gérard Larcher, affirmant que "l'Union européenne ne peut tourner le dos à l'Ukraine en lui refusant" ce statut.

Le point sur la situation à 17h

• Moscou affirme avoir libéré les zones résidentielles de Severodonetsk. "Les zones résidentielles de Severodonetsk ont été totalement libérées", a ainsi déclaré le ministre de la Défense Sergueï Choïgou durant un briefing diffusé à la télévision, ajoutant que "la prise de contrôle de sa zone industrielle et des localités voisines se poursuit".

• Kiev accuse Moscou d'avoir emprisonné 600 personnes dans la région de Kherson. Parmi ces prisonniers, on retrouve des journalistes et des militants pro-Kiev issus de cette zone du sud de l'Ukraine, totalement contrôlée par les Russes.

• Zelensky fustige les propos de Macron. Le président ukrainien a répondu aux déclarations de son homologue français, qui déclarait la semaine dernière que l'on ne devait pas "humilier" la Russie. "Je ne comprends pas.... Humilier la Russie. Cela fait huit ans qu'ils nous tuent. De quoi parlons-nous", a déclaré Volodymyr Zelensky.

• La Russie estime que l'Ukraine doit déminer les ports avant que les exportations de céréales reprennent. "Cela permettra aux bateaux, une fois vérifiés par notre armée, d'entrer dans les ports, charger des céréales, et avec notre aide, de rejoindre les eaux internationales", a déclaré le porte-parole du Kremlin.

Le Kremlin estime que l'Ukraine doit déminer les environs de ses ports pour permettre l'exportation de céréales

La Russie a indiqué mardi que l'Ukraine devait déminer les environs de ses ports afin de permettre d'exporter les énormes quantités de céréales qui y sont bloquées. Une situation causée par l'invasion russe de l'Ukraine.

"Cela permettra aux bateaux, une fois vérifiés par notre armée, d'entrer dans les ports, charger des céréales, et avec notre aide, de rejoindre les eaux internationales", a déclaré le porte parole du Kremlin Dmitri Peskov.

"Ça fait huit ans qu'ils nous tuent": Zelensky fustige les propos de Macron appelant à ne pas "humilier" la Russie

Dans un entretien accordé au quotidien britannique Financial Times, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé les propos d'Emmanuel Macron, qui a déclaré la semaine dernière qu'il ne fallait pas "humilier" la Russie.

"Je ne comprends pas.... Humilier la Russie. Cela fait huit ans qu'ils nous tuent. De quoi parlons nous", a ainsi déclaré Volodymyr Zelensky interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron.

Concernant Boris Johnson, il s'est dit "ravi" que ce dernier ait survécu à un vote de défiance lundi.

La Russie décide de ne plus appliquer les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme

Les députés russes ont adopté mardi en troisième et dernière lecture une loi autorisant la Russie à ne plus appliquer les décisions de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), après l'exclusion du pays du Conseil de l'Europe en mars.

"La Cour européenne des droits de l'Homme est devenu un instrument de lutte politique contre notre pays dans les mains d'hommes politiques occidentaux", a affirmé Viatcheslav Volodine, le président de la Douma, chambre basse du Parlement russe, dans un communiqué publié à l'issue du vote.

"Certaines de ses décisions étaient en contradiction directe avec la Constitution russe, nos valeurs et nos traditions", a-t-il ajouté.

La Russie indique contrôler 97% de la région de Lougansk

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, cité par le Guardian, a indiqué que les forces de Moscou avaient pris possession de quartiers résidentiels situés à l'est de Severodonetsk, ajoutant que les combats continuaient pour s'emparer d'une zone industrielle.

Il a ajouté que les forces russes contrôlaient 97% de la région de Lougansk, située dans le Donbass, et qui figure parmi les objectifs stratégiques des Russes.

Enfin, Sergueï Choïgou a révélé que 6489 soldats ukrainiens avaient été faits prisonniers depuis le début de l'offensive, dont 126 durant les cinq derniers jours.

Le chef des séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine confirme la mort d'un général russe

Le chef des séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine a confirmé mardi la mort d'un général russe dans cette région où les forces de Moscou mènent une offensive d'envergure contre celles de Kiev.

Dans un message publié sur Telegram, Denis Pouchiline a adressé ses "sincères condoléances à la famille et aux amis" du général Roman Koutouzov, "qui a montré par l'exemple comment servir la patrie".

Moscou accusé par Kiev d'avoir emprisonné 600 personnes dans la région de Kherson, dont de nombreux journalistes

L'Ukraine a accusé mardi l'armée russe d'avoir emprisonné près de 600 personnes, essentiellement des journalistes et militants pro-Kiev, dans la région de Kherson, dans le Sud du pays, entièrement occupée par les forces de Moscou.

"Selon nos informations, environ 600 personnes sont (...) détenues dans des sous-sols spécialement aménagés dans la région de Kherson", a indiqué Tamila Tacheva, représentante du président ukrainien pour la Crimée, péninsule ukrainienne frontalière de Kherson et qui a été annexée par Moscou en 2014.

Il s'agit "essentiellement de journalistes et militants" qui ont organisé "des rassemblement pro-ukrainiens à Kherson et dans sa région" après l'occupation de ce territoire par les Russes, a-t-elle précisé.

Severodonetsk: le général Pellistrandi évoque des "combats de très haute intensité en zone urbaine"

Alors que la situation militaire paraît confuse à Severodonetsk, notre consultant en matière militaire, le général Jérôme Pellistrandi, a fait le point.

"Les quartiers HLM seraient sous contrôle russe, et la zone industrielle aux Ukrainiens. On a donc des combats de très haute intensité en zone urbaine", a-t-il détaillé, évoquant une "tactique extrêmement destructrice des Russes" pour la population locale.

Le général a estimé entre "12.000 et 15.000" le nombre d'habitants résidant encore dans une agglomération "qui en comptait 100.000 avant la guerre".

La Russie prétend avoir "libéré" les zones résidentielles de Severodonetsk

Tandis que Volodymyr Zelensky et le renseignement britannique ont tous deux affirmé que l'armée ukrainienne avait regagné un peu du terrain précemment perdu à Severodonetsk, ville-martyre dans l'est du pays, la Russie vient de faire une proclamation au sens bien différent. Moscou dit ansi avoir "totalement libéré" les zones résidentielles de Severodonetsk.

"Les zones résidentielles de Severodonetsk ont été totalement libérées", a ainsi déclaré le ministre de la Défense Sergueï Choïgou durant un briefing diffusé à la télévision, ajoutant que "la prise de contrôle de sa zone industrielle et des localités voisines se poursuit".

La situation à midi

· L'armée ukrainienne a publié son estimation des dégâts humains et matériels opérés au sein des troupes russes par la guerre. Elle revendique ainsi la mort de 31.360 soldats russes sur le champ de bataille ukrainien depuis le 24 février, l'élimination de 212 avions, 177 hélicoptères, 13 navires et 125 missiles de croisière.

· Le gouverneur de la région de Lougansk, Serguïï Gaïdaï a poussé un cri du coeur ce matin sur Télégram. "Actuellement, l'ennemi continue de détruire Severodonetsk, les combats continuent", a-t-il lancé dans son message.

· Tandis que Kiev a estimé que l'appel d'Emmanuel Macron à "ne pas humilier Vladimir Poutine" "humiliait" Paris, Jean-Luc Mélenchon s'est montré solidaire du chef de l'Etat ce matin sur France Inter. "Je pense que les Ukrainiens ne devraient pas nous parler comme ça. Parce que la France arme, la France est présente, la France soutient le peuple ukrainien", a-t-il déclaré.

L'Ukraine refuse que le chef de l'AIEA se rende à la centrale nucléaire occupée de Zaporijjia

L'Ukraine s'oppose à ce que le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi se rende à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud) tant qu'elle est occupée par les Russes, a indiqué mardi l'opérateur ukrainien des centrales nucléaires.

"L'Ukraine n'a pas invité Grossi à visiter la centrale de Zaporijjia et lui a refusé par le passé d'effectuer une telle visite. La visite de la centrale ne deviendra possible que quand l'Ukraine restituera le contrôle sur le site", a écrit mardi sur Telegram l'opérateur, Energoatom.

L'armée ukrainienne estime à 31.360 le nombre de soldats russes morts depuis le début de l'invasion

L'armée ukrainienne, relayée par le Kyiv Post, a publié ce matin son dernier point d'étape concernant les supposées pertes humaines et matérielles subies par l'armée russe depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février.

Environ 31.360 soldats russes seraient morts sur le champ de bataille ukrainien depuis le 24 février. De même, 212 avions russes, 177 hélicoptères, 13 navires et 125 missiles de croisière auraient été détruits.

Ces chiffres sont néanmoins à prendre avec une extrême précaution. Il est pour l'instant difficile voir impossible de vérifier de manière étayée et indépendante ces chiffres.

Jean-Luc Mélenchon estime que les Ukrainiens "ne devraient pas nous parler comme ça"

Ce mardi sur France inter, le leader de la France insoumise a été interrogé sur les réactions ulcérées qu'ont entraînées en Ukraine les propos d'Emmanuel Macron, appelant à "ne pas humilier Poutine". Le chef de la diplomatie ukrainienne a ainsi indiqué que cette position "humiliait" Paris.

"Je pense que les Ukrainiens ne devraient pas nous parler comme ça. Parce que la France arme, la France est présente, la France soutient le peuple ukrainien. Il n'y a aucun dirigeant politique qui n'est pas d'accord avec ça. On mérite mieux que des réparties à la volée", a indiqué Jean-Luc Mélenchon.

Il a également soutenu les différents appels qu'a eus Emmanuel Macron avec son homologue russe depuis le début de l'invasion.

"Si le président Macron parle avec Poutine, je lui donne raison, car il ne faut pas laisser cet homme s'enfermer sur lui-même", a-t-il déclaré.

"Ce sont des bâtards et des dégénérés. Tant que je serai en vie, je ferai tout pour les faire disparaître": Medvedev plus virulent que jamais sur Telegram

L'ancien président de la Fédération de Russie Dmitri Medvedev a publié ce mardi un nouveau message sur son compte Telegram, où il a l'habitude de partager de violentes saillies. Le message qu'il a écrit ce matin ne fait pas exception à la règle.

"On me demande souvent pourquoi je suis si dur dans mes publications sur Telegram. La réponse est que je les hais. Ce sont des bâtards et des dégénérés. Ils veulent la mort de la Russie. Et tant que je serai en vie, je ferai tout pour les faire disparaître".

Celui qui est aujourd'hui vice-président du Conseil de sécurité de Russie n'a pas précisé si son message s'adressait au gouvernement ukrainien, aux Ukrainiens, ou également aux Occidentaux qu'il a l'habitude de prendre à partie.

"L'ennemi continue de détruire Severodonetsk": le gouverneur de la région de Lougansk fait un point sur la situation dans le Donbass

Le gouverneur de la région de Lougansk Serguiï Gaïdaï a diffusé ce mardi sur Telegram un point d'étape concernant la situation à Severodonetsk, ville du Donbass où d'importants combats se déroulent entre Ukrainiens et Russes.

"Actuellement, l'ennemi continue de détruire Severodonetsk, les combats continuent. L'assaut russe en direction de Novookhtyrka et Voronove a été repoussé. Dans le secteur de Bilohorivka, l'ennemi continue d'avoir recours au sabotage et à des groupes de reconnaissance", a-t-il expliqué.

Il a également assuré que Moscou avait subi d'importantes pertes matérielles, "un char, trois systèmes d'artillerie, deux véhicules de combat blindés, une voiture et deux dépôts d'armes".

Le renseignement britannique assure que les Ukrainiens ont repris du terrain à Severodonetsk

Dans son point d'étape quotidien diffusé sur les réseaux sociaux, le service de renseignement du ministère de la Défense britannique a indiqué que les Ukrainiens avaient gagné du terrain à Severodonetsk, mais que l'objectif des Russes restaient bien de contrôler la totalité de la ville.

"Ce week-end, les forces Ukrainiennes ont regagné du terrain à Severodonetsk, mais les forces russes continuent d'occuper les quartiers situés à l'est de la ville. La stratégie de la Russie est sans doute de couper la région de Severodonetsk du nord et du sud", établit d'abord le communiqué.

Avant de préciser que les objectifs russes n'avaient pas changé. "La Russie a gagné du terrain sur l'axe sud de Popasna durant le mois de mai mais ses avancées ont été stoppées durant le week-end. Des bombardements importants près de la région d'Izium suggèrent que la Russie envisage de relancer une offensive sur l'axe nord".

"La Russie doit assurément avancer sur l'un de ces axes pour traduire des gains tactiques en réussites opérationnelles, et progresser en vue de son objectif politique qui est de contrôler l'oblast de Donetsk".

L'Ukraine expose déjà la guerre en cours au musée

Inaugurée le 8 mai, une exposition intitulée "Ukraine - Crucifixion" se tient actuellement au Musée de l'Histoire de l'Ukraine dans la Seconde Guerre mondiale à Kiev.

Elle rassemble d'authentiques objets collectés entre le 4 avril et le 5 mai, notamment dans la région libérée du nord de Kiev. On peut notamment y observer des bottes militaires, des notes personnelles et les cartes de crédits des soldats russes tués au front.

Des visiteurs observent des passeports russes exposés dans l'exposition "Ukraine - Crucifixion", présentée à Kiev, le 4 juin 2022.
Des visiteurs observent des passeports russes exposés dans l'exposition "Ukraine - Crucifixion", présentée à Kiev, le 4 juin 2022. © GENYA SAVILOV / AFP

Des passeports sont également présentés, montrant la jeunesse des soldats russses. Enfin, le visiteur peut observer des missiles encastrés dans une fenêtre.

"Ici on peut voir et toucher la guerre du doigt", explique à l'Agence France-Presse le commissaire Iouri Savtchouk. "C'est aussi le but: choquer les gens pour qu'ils se rendent compte de ce qui se passe".

La Russie allonge sa liste d'Américains interdits d'entrée

La diplomatie russe a allongé lundi sa liste de citoyens américains interdits d'entrée en Russie, y incluant notamment la secrétaire au Trésor Janet Yellen, en représailles à des sanctions similaires prises par Washington en liaison avec l'offensive en Ukraine.

Fin mai, Moscou avait rendu publique une liste de 963 personnalités interdites de séjour sur le sol russe, incluant notamment le président américain Joe Biden, le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg et l'acteur Morgan Freeman.

Washington accuse Moscou d'"intimider" les correspondants des médias américains

Les Etats-Unis ont accusé lundi la Russie d'"intimider" les correspondants des médias américains à Moscou, convoqués par la diplomatie russe qui les a menacés de représailles en raison des sanctions américaines.

"Le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué vos collègues pour leur 'expliquer les conséquences de la ligne hostile de leur gouvernement dans la sphère médiatique'", a déclaré à la presse à Washington le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

"Soyons clairs, le Kremlin mène une attaque en règle contre la liberté de la presse, l'accès à l'information et la vérité", a-t-il affirmé, dénonçant un "effort clair et flagrant pour intimider des journalistes indépendants".

Bonjour à tous!

Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité de la guerre en Ukraine

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