Donald Trump assure qu'il vaincra le "terrorisme islamique radical"

James Comey, désormais ex-directeur du FBI - JIM WATSON / AFP
Le président américain Donald Trump a assuré ce lundi que les Etats-Unis et leurs alliés vaincraient le "terrorisme islamique radical. Prenant la parole depuis la base de MacDill (Tampa, Floride), centre militaire névralgique abritant le siège du commandement militaire américain au Moyen-Orient et le quartier général des forces spéciales américaines, le président républicain a promis de ne jamais laisser l'organisation "prendre racine" sur le sol américain.
Pour Donald Trump, certaines attaques commanditées par Daech ne sont "même pas mentionnées" par les médias
Le président républicain a signé fin janvier un décret donnant jusqu'à fin février à ses responsables militaires pour lui présenter un plan détaillant "une stratégie exhaustive pour vaincre Daech". Le groupe islamiste est engagé "dans une campagne de génocide, commettant des atrocités à travers le monde", a ajouté Donald Trump, promettant, sans autres précisions, des investissements "historiques" dans les forces armées américaines.
Affirmant, sans aucun élément factuel pour appuyer ses dires, que certaines attaques n'étaient parfois "même pas mentionnées" dans les médias, il s'en est une nouvelle fois pris "à la presse très malhonnête" qui, a-t-il affirmé, "ne veut pas en parler". "Ils ont leurs raisons", a-t-il ajouté, sans la moindre explication sur cette étonnante déclaration.
Le rapprochement avec la Russie s'esquisse
Si les lignes directrices de la stratégie de Donald Trump face à Daech restent à définir, il a déjà ordonné à son ministre de la Défense, James Mattis, "d'identifier de nouveaux partenaires pour la coalition". Une consigne perçue comme un signe en direction de la Russie. Moscou a d'ailleurs indiqué que Donald Trump et Vladimir Poutine voulaient "une réelle coordination contre Daech en Syrie", après un appel téléphonique entre les deux présidents.
Assurant soutenir "fortement" l'Otan, Donald Trump a par ailleurs une nouvelle fois insisté sur la nécessité pour tous ses membres de remplir "pleinement" leurs engagements financiers, "ce que nombre d'entre eux n'ont pas fait".