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Cameroun : « les otages français détenus en 2 groupes », dit Hollande

Soldats et policiers camerounais autour du 4x4 des Français enlevés à Dabanga, au Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria.

Soldats et policiers camerounais autour du 4x4 des Français enlevés à Dabanga, au Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria. - -

François Hollande a déclaré jeudi soir que les 7 otages français enlevés mardi au Cameroun étaient sans doute détenus en deux groupes, et que Paris travaillait en coordination avec Yaoundé et le Nigeria pour localiser les otages. Retrouvez ici les événements de la journée.

Il y a eu du cafouillage ce dans l'affaire des Français enlevés mardi au nord du Cameroun. L'armée camerounaise a d'abord annoncé qu'ilsavaient été retrouvés, au Nigeria. Mais le quai d'Orsay a démenti, en début d'après-midi, jugeant cette "information sans fondement". Puis l'armée nigérianne a ensuite affirmé qu'elle encerclait les ravisseurs, là encore sans confirmation de Paris. Retrouvez ci-dessous tous les événements de la journée.

18h18 : François Hollande déclare que les otages français sont sans doute détenus en deux groupes.
Le chef de l'Etat insiste sur le fait que la priorité consiste « d'abord [à] identifier la place exacte où [ils] seraient retenus, sans doute en deux groupes », avant d'envisager de « les faire libérer dans les meilleures conditions ».

18h16 : « Nous sommes en pleine coopération avec les autorités du Nigéria et du Cameroun pour localiser l'endroit où seraient retenus les otages français », affirme François Hollande.

16h08 - Les forces de sécurité nigérianes ont encerclé dans l'Etat de Borno les ravisseurs des ressortissants français enlevés au Nord-Cameroun et s'emploient à obtenir leur libération, annonce une source militaire nigériane. L'armée a localisé les otages et leurs ravisseurs entre les localités de Dikwa et de Ngala, dans l'extrême nord-est du Nigeria, précise cette source anonyme. Dikwa est distant de moins de 80 km de la frontière camerounaise, où les trois adultes et les quatre enfants français avaient été enlevés mardi.

15h30 - Ayrault commente l'affaire des otages. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault explique que si « une dépêche a pu laisser espérer que les otages auraient été libérés, malheureusement ce n'est pas le cas ».

15h15 - Morin et Jacob s'en prennent à Arif : L'ex-ministre de la Défense Hervé Morin (UDI) et le patron des députés UMP Christian Jacob critiquent vivement le ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif pour avoir évoqué une libération des Français enlevés au Cameroun, avant de revenir sur ses propos.

14h30 - Hervé Morin critique les propos de Kader Arif sur la libération des Français enlevés au Cameroun. L'ex-ministre de la Défense juge que le ministre délégué aux Anciens combattants n'était « pas dans son rôle » et que c'était "l'expression du bordel au gouvernement".

13h37 - Paris dément la libération des otages français. « Cette information n'est pas recoupée et il faut la prendre avec la plus grande prudence » explique Didier Le Bret, directeur de la cellule de crise du Quai d'Orsay.

12h17 - L'armée nigériane dément la libération des sept Français. "Ce n'est pas vrai", a déclaré Sagir Musa, porte-parole d'une unité spéciale de l'Etat de Borno, où ils auraient été découverts.

10h58 - Arif revient sur ses propos. Le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, qui avait annoncé dans l'hémicyle de l'Assemblée nationale la libération des Français enlevés au Cameroun, assure peu après qu'il n'y a "pas de confirmation officielle à ce stade".

10h04 - Arif annonce à l'Assemblée la libération des otages enlevés au Cameroun. Le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, déclare dans l'enceinte de l'Assemblée nationale que "les otages au Cameroun ont été libérés", ce qu'une source militaire camerounaise avait indiqué un peu plus tôt.

9h40 - Les otages Français du Cameroun ont été retrouvés au Nigeria, rapporte BFMTV. Les sept, tous membres d'une même famille, auraient été retrouvés abandonnés dans une maison de la ville de Dikwa et sont aux mains des autorités nigérianes, indique la chaîne. Aucune confirmation du Quai d'Orsay à Paris.

J.V. et P.G. avec agences et BFMTV