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Russie

Vladimir Poutine est en visite en Crimée

Vladimir Poutine sur la Place rouge pour la commémoration du 9 mai 1945.

Vladimir Poutine sur la Place rouge pour la commémoration du 9 mai 1945. - -

La Russie commémore vendredi la victoire de 1945 sur l'Allemagne nazie. L'occasion d'une démonstration de force militaire sur la place Rouge à Moscou, mais aussi en Crimée, où Vladimir Poutine effectue la première visite depuis le rattachement de la péninsule en mars.

Vladimir Poutine s'est rendu vendredi, pour la première fois depuis le rattachement en mars de cette péninsule ukrainienne à la Russie, en Crimée. Le président russe doit assister à la parade militaire du 9 mai qui commémore la victoire sur l'Allemagne nazie.

Le président russe avait, plus tôt dans la matinée, salué sur la place Rouge "la force triomphale du patriotisme" russe lors de la parade militaire, en pleine crise sur l'Ukraine. Ce alors que le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk avait de son côté mis en garde contre des "provocations" lors des cérémonies.

Mise en garde de l'Allemagne à l'adresse du président russe

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et la chancelière Angela Merkel avaient également mis en garde le président russe contre cette visite dans la péninsule située au nord de la mer Noire.

Angela Merkel avait notamment indiqué qu'organiser un défilé militaire en Crimée, "dans une zone de conflit", était "une honte".

Une possible visite sur fond de référendum à Donetsk

Le rattachement de la Crimée à la Russie, survenu après l'arrivée au pouvoir d'autorités pro-européennes à Kiev, est à l'origine de la pire crise entre Russes et Occidentaux depuis la fin de la Guerre froide, qui n'a depuis cessé de dégénérer avec l'extension de violents troubles à l'est de l'Ukraine, désormais au bord de la guerre civile.

Ignorant un appel du président russe Vladimir Poutine à le reporter, les insurgés pro-russes de l'Est du pays ont décidé jeudi de maintenir leur référendum sur une "déclaration d'indépendance" de la république autoproclamée de Donetsk.

Mais référendum ou non, la tension va demeurer vive en Ukraine à l'approche du scrutin présidentiel du 25 mai, qui doit permettre l'élection du successeur de Viktor Ianoukovitch.

D. N. avec AFP